Il suffit de voir, dans les rues, plus de femmes en burqa que de sœurs en cornette, pour se rendre compte que Nicolas Sarkozy a raison de qualifier fausse l’idée que la France de Jeanne d’Arc serait encore celle d’aujourd’hui. Cela dit quand il parle de Nation, je ne perçois, en ce qui me concerne, aucune différence entre ce qu’en dit Manuel Valls ou Claude Bartolone : c’est bonnet blanc et blanc bonnet.
Mis à part des différences de point de vue sur le temps de travail ou le menu des cantines, la pertinence d’apprendre l’Arabe plutôt que le Latin, je ne vois guère ce qui oppose, sur les questions de fond, les Socialistes et les Républicains. Puisqu’une fois pour toute, il est entendu qu’un certain nombre de sujets sont impurs ou tabous, chaque soir, sur des chaines d’information continue, les journalistes en sont réduits à s’échiner à trouver dans le ragot et le people de quoi s’attacher l’auditeur.
Il est clair que, chez les Républicains, l’envie de faire gagner le Parti, jointe aux ambitions personnelles, passe avant une certaine idée de la France autre que celle d’une république multi-ethnique, multiculturelle, multi-religieuse bloquée par le ciment national, telle que la veut le PS.
Dans le sens où il est démontré qu’aucune race ne peut se prévaloir de supériorité, le racisme est une absurdité. Cela dit, on a tout dit. Il reste à savoir si les républicains en s’alignant sur la « bien-pensance » socialiste et en laissant libre le champ au FN sur les questions de respect des antériorités (oui la France fut avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne) a bien joué sa partie. Nous le saurons bientôt.