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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 08:52

Plus fort en verbe qu'en résultats Manuel Valls a aussi le don d'un Frégoli politique assez génial.

A peine a-t-il reçu la confiance des socialistes sur le thème " L'europe et l'Allemagne doivent assumer leurs responsabilités pour donner la croissance" que le voici à Berlin pour se faire adouber par la Chancellière Allemande.

Après avoir affirmé là bas que "La France doit assumer ses responsabilités" et donné un calendrier pour la mise en oeuvre " De réformes structurelles toujours évoquées et jamais mises en oeuvre" Angela Merkel a reconnu que ce programme " Très ambitieux" était "Impressionnant"

Il est vrai que ceci est rendu possible parceque les socialistes ne vont quand même pas jusqu'à sacrifier leurs fauteuils à leurs idées.

Angela Merkel, quant à elle, se fiche un peu du déficit français pour autant qu'il ne touche pas sa bourse. Le principe des réformes est plus important que leur impact dans la mesure où il donne pretexte à une bonne entente.

Qu'est-ce qu'une différence de plus ou moins 40 à 50 milliards d'euros de déficits tant que la France bénéficie de crédits à volonté et à bons comptes? On fait sur ce sujet beaucoup de bruits pour pas grand chose....au moins tant que cela durera!

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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 08:32

C'est inexact : Lors de sa dernière conférence de presse, le Président Hollande a dit quelque chose de très vrai : «Inversement à d'autres pays qui procèdent par coalition, la vie démocratique française se fonde sur l'antagonisme de deux grands Partis » L'un gouverne l'autre s'oppose.

L'absence remarquée de l'UMP en tant que force d'opposition cohérente et globale a, depuis deux ans, privé la République de vie politique au sens démocratique français tel que le voit, à juste titre, François Hollande.

Contrairement à ce que dit le Premier Ministre l'arrivée de Nicolas Sarkozy va (en bien ou en mal) changer cela. La France, privée d'opposition, souffre d'un déficit démocratique qui la pousse dans les extrêmes ou l'abstention. Si Nicolas Sarkozy est élu à le tête d'un grand parti de droite, s'il réussit à fédérer les différents courants, le paysage politique actuel s'en trouvera profondément changé.

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 10:13

J'y suis, dit le Président, par la volonté du Peuple jusqu'en 2017.

J'y reste par la force des Institutions et la confiance du Parlement.

J'y reste parce que parti d'une situation en faillite j'ai suivi la seule voie possible : Réduire les dépenses et dynamiser les entreprises.

J'y reste parce qu'aillant fait mon travail c'est à l'Europe de faire le sien : Apporter la croissance.

Je ne renie en rien de ce que j'ai dit de l'ancien Président : Il est fautif d'avoir mis l’État en faillite.

Je persiste dans le bien fondé de mes actions. Leur succès dépend maintenant de l'Europe et de l'Allemagne.

Les sondages sont le bruit qui se fait lorsque passe la caravane. L'Histoire me donnera raison !

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 14:37

Si notre dette dépasse le PIB, si le chômage augmente, si le déficit se creuse, si la croissance est faible, « C'est la faute à Sarko ».

Manuel Valls se dit impatient de reprendre l'antienne qui a valu la victoire à son camp. Au contraire de Jean-Yves le Drian, qui fait son travail dans la discrétion, Manuel Valls est plus à l'aise dans l'affichage médiatique et la Com. Ce sera pour lui l'occasion rêvée de retrouver un terrain qu'il affectionne mais, mine de rien, c'est un énorme boulot peu compatible avec celui de Premier Ministre auquel il ne consacre peut-être pas déjà assez de temps.

Manuel Valls est parfait dans ce rôle de bretteur, tâche essentielle pour faire remonter la cote de François Hollande. N’empêche qu'il lui reste aussi à s'occuper des problèmes de la France et comme dit le proverbe on ne peut pas être, à la fois, au four et au moulin.

Bernard Cazeneuve, efficace et posé , semble fait pour ça. « The right man in the right place » disent les Anglais.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 13:13

La question n'est pas de savoir si un quarteron de députés socialistes assis entre le prie-Dieu de leur église et le fauteuil de leurs électeurs, vont adopter la position de Ponce-Pilate en s'abstenant de voter la confiance au Gouvernement. Cette querelle entre Anciens et Modernes d'une même chapelle a quelque chose d'affligeant.

La question est de savoir si la Fed va garder sa politique de liquidités macro-économiques ou si elle va lever le pied en faisant (même légèrement) remonter ses taux d’intérêts. La conjonction entre une évolution de la dette ( déjà au seuil du PIB) et une augmentation des agios entraînerait, ipso-facto, si ce n'est un scénario à la grecque, une véritable politique d’austérité.

La vraie question est donc de savoir si Manuel Valls va pouvoir se contenter de faire semblant de jouer au dur tout en laissant filer le chômage et la dette...

La réponse est à Washington.

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 12:57

Une fusée qui ne part pas droit ne monte pas au ciel dit Dominique Strauss-Kahn... Trop tard, trop peu, trop lent : François Hollande a foiré son quinquennat...Qui peut croire que les velléités vertueuses et théâtrales de Manuel Valls y changeront grand chose ? Alors, à défaut d'une croissance mondiale salvatrice qui ne semble pas vouloir venir, reste la guerre !

Dans « Histoire d'une névrose, la France et son économie » Jean Peyrelevade observe que la France se distingue historiquement par une règle récurrente qui soumet son économie à l’État. Il observe également que la France a été, au travers de son histoire, le Pays le plus guerrier d'Europe, (si ce n'est du Monde) et qu'il y a une relation de cause à effet entre l'économie et la guerre. Sans guerre, l'économie française perd son objectif traditionnel et s'en trouve déboussolée. Quand le grand Colbert favorise le développement du commerce et de l'industrie en France par la création de fabriques étatiques c'est dans un but guerrier.

Il n'est pas étonnant de voir le Président de la République, par nostalgies commémoratives interposées, revenir instinctivement à des envies belliqueuses plus ou moins larvées. Les prétextes ne manquent pas : Ici c'est le Mali et là le Centre Afrique. A défaut de pouvoir entrer directement en guerre avec la Russie, c'est par l'Ukraine que l'on amorce le conflit.

Mais le meilleur est à venir : Par suite de l'incroyable cécité Américaine face aux problèmes du Moyen Orient, Barak Obama a puissamment équipé et financé une armée d'assassins qu'il nous invite derechef à combattre.

Ce troisième front, et non des moindres puisqu'il implique de violer l'espace aérien de la Syrie, vient à point nommé pour renouer avec nos traditions guerrières, sauf que cette fois, nous ne disposons plus de la maîtrise de notre monnaie pour pallier les déficits.

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 10:28

PIB en contraction, investissements en baisse, excédent commercial en recul: l'Allemagne donne des signes de fatigue que ses démêlés avec la Russie ne vont pas arranger. S'agit-il d'une fièvre passagère ou d'un malaise plus profond ? Wait and see !

Dans un premier temps ce crépuscule du Dieu aura un aspect positif sur l'image de la France. En effet les carences de celle-ci sont d'autant plus cruelles qu'elles se frottent à la réussite d' outre Rhin. Il suffit que le miroir Allemand ternisse pour que nos problèmes deviennent moins flagrants.

Nos mêmes défauts comparés aux autres grandes puissances économiques de la zone Euro ( Italie et Espagne) révèlent un malaise global, encore plus profond pour la dette Italienne et bien plus grave au regard du chômage Espagnol.

Le déclin Allemand serait donc plutôt bon pour nous en ce qui concerne l'image et l'espace commercial dégagé par un affaiblissement de la concurrence Allemande. A condition que la France sache en profiter. Il serait aussi de nature à faire baisser l'Euro...

N’est ce pas ce que souhaitent officiellement Arnaud Montebourg et les frondeurs ? Car l'inflation est le moyen le plus sûr, le plus rapide, le plus indolore de faire baisser les salaires et le pouvoir d'achat.

N'est ce pas ce que veulent en secret le Président de la République et le Gouvernement ?

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 09:43

« La confiance est un mot qui ne figure pas dans les lois ou dans les règlements, qui ne coûte rien mais qui peut rapporter beaucoup. Elle commande beaucoup de choses. Elle ne résout rien par elle-même, mais elle autorise tout si on sait la saisir. Et c’est pourquoi je veux redonner confiance aux Français » (François Hollande)

Cette confiance que le Candidat Hollande a su gagner mais que le Président a aussitôt perdue donnera-t-elle à Manuel Valls l'indispensable soutien pour assurer sa réussite ?

Je ne parle pas de la confiance de façade dont les renâclements d'une partie de la Gauche ne sont que manière de vouloir s'affirmer. Le Premier Ministre aura celle du parlement dans quelques jours. Je parle de la confiance qu'évoquait François Hollande: celle du Peuple sans laquelle il n'est pas de vraie démocratie.

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 08:39

La France est à l'image de son école : Trois ministres en deux ans, soixante milliards de budget pourtant insuffisant puisqu'il déborde sur les communes et des résultats très moyens....

Le Président a confié à un nouveau Premier Ministre la mise en œuvre de sa nouvelle politique avec pour handicap trois difficultés :

Trop tard: Après s'être fait élire sur une imposture ( acte un) et avoir signé le Pacte de solidarité, le Président hollande a pendant deux ans musardé dans les jardins de l'idéologie. Un vieux proverbe dit que le temps perdu ne se rattrape jamais.

Trop peu: Les Experts se rejoignent pour dire: «Les causes structurelles de l'absence de croissance sont bien connues : désendettement des ménages et des entreprises. Trop faible profitabilité et rentabilité du capital des entreprises qui découragent l'investissement et l'emploi. Coût de production trop élevé compte tenu du niveau de gamme de la production. Coût du travail non qualifié trop élevé, d'où le niveau élevé du chômage des non-qualifiés.Insuffisance des compétences de la population active... Les politiques qui permettraient de relancer la croissance découlent de cette analyse : modification de la formation des salaires pour redresser la profitabilité et la compétitivité ; lutte contre la pauvreté par d'autres instruments qu'un salaire minimum élevé ; réduction des dépenses publiques improductives et de la pression fiscale ; réforme du système éducatif et du système de formation professionnelle...»

Certes la diminution du coût du travail engagée par le gouvernement sera la bienvenue (A condition que le rabotage drastique des budgets Publics ne soient indirectement cause d'autres chômages) mais ce n’est qu'un des volets de ce qui devrait être une vaste entreprise.

Trop lent : 1) Avant la phase de reconstruction le Premier Ministre en est encore à essayer de détricoter les bévues accumulées depuis deux ans.

2) Le système démocratique à la Française permet aux opposants de jouer à la guerre des tranchées et la réelle mise en œuvre des décisions se fait trop lentement.

Sa mission consiste à mettre les bouchées doubles, à refaire en un an ce qui a été démoli en deux et à mettre en œuvre ce qui aurait du être fait du temps de l'ancienne Présidence. Boulot titanesque qui requiert une totale adhésion de forces politiques et syndicales: les aura-t-il ? . Mais là n'est pas le pire : Encore faudrait-il que, de surcroît, il n'ait point à craindre un nouvel accès de conscience utopique de la part du Chef de l’État.

A suivre: La Confiance

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 08:48

Il en est de l'idéologie comme du cholestérol : il y a la bonne et la mauvaise. La Socialiste excelle dans le surchoix. Elle met l'homme au centre du monde dans une quête inlassable d'égalité et de justice « J'aime les gens » déclare François Hollande au Bourget. « Aimez vous les uns les autres » disait Jésus en Galilée.

On comprend qu'il eut été dommage de ne pas donner aux hiérophantes de la bonne attitude la chance de mettre en œuvre leurs idées. Jean-Marc Ayrault, Vincent Peillon, Cécile Duflot, Delphine Batho, Christiane Taubira, entre autres, furent de ceux-là.....Hélas ! Il ne reste plus aujourd'hui que Christiane Taubira que l'on garde comme une relique, dernier vestige de la tour abolie...

Oui, hélas ! Car comme il y a le yin et le yang, le rouge et le noir, le bon fait face à cette mauvaise chose, bête et têtue, que l'on nomme réalité. Réalité de la baisse de constructions d'immeubles, réalité du déficit public, réalité de la dette, de la balance commerciale, du chômage... toutes ces saloperies qui en reviennent finalement à ce qu’exècrent les bons pensants : L'argent et le travail qui malgré les 35 heures n'en demeure pas moins l'exploitation de l'homme par l'homme.

C'est donc deux ans après et quelques milliers de chômeurs en plus que François Hollande a dû, (la mort dans l’âme ?) Renouer avec la (bonne ?) finance et mettre cap à droite.

A suivre : Le temps des réalités

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