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15 septembre 2019 7 15 /09 /septembre /2019 12:21

Je vois sur, les écrans de télé, l’omniprésence des syndicats de police qui s’épanchent sur leurs conditions de travail ou qui défendent les agissements douteux de certains collègues. Je ne porte aucun jugement sur les difficultés qu’éprouvent les policiers, je ne les connais pas, mais j’imagine, au vu de la bronca, que le problème est bien réel.

Je dis, simplement, que ces doléances posent la question de savoir qui commande place Beauvau. Ce qui devrait se régler entre le Ministre et les syndicats de police, se repend sur la place publique. La police doit être respectée. Ne pas le faire contrevient à la loi et il faudrait que la justice soit sévère. Mais la police se doit d’être respectable, dans l’image du « Gardien de la Paix » car lorsque la police suscite l’impression de danger, lorsqu’elle éborgne ou arrache des mains, lorsqu’elle pousse à la noyade : elle fait peur.

Il faut absolument prendre en compte les difficultés des agents, il faut évidemment  payer ce qui leur est dû, mais cela doit se faire en interne par un Ministre qui tient les rênes. Ce n’est, manifestement, pas le cas.

Grâce aux abondantes liquidités de la BCE, à des emprunts faciles et avantageux la France tient son rang économique au sein de l’Europe mais ce gouvernement ne fait pas mieux que les autres. Cela sur fond de troubles sociaux réprimés à coup d’armes de guerre alors que la justice ne sanctionne pas un procureur coupable de forfaiture et que des doutes planent sur la sincérité des rapports de la police des polices.

Pour ma part je suis effaré par la normalisation de ce contexte, je suis consterné de voir que le peuple le légitime et choqué par l’indifférence du Président qui fait sien l’adage selon lequel, en politique, il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout.

Une démocratie sans opposition cours vers l’autoritarisme ou la révolution.

 

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13 septembre 2019 5 13 /09 /septembre /2019 16:41

Richard Ferrand a été mis en examen par la justice à la suite d’une plainte de l’Association Anticor pour prise illégale d’intérêts, recel de prise illégale d’intérêts, complicité de prise illégale d’intérêts et, accessoirement, pour obstacle à la mission de contrôle du commissaire au compte.

« La mise en examen est l'acte par lequel le juge d'instruction met en cause une personne, dans le cadre d'une information judiciaire. Il faut qu'il existe à l'égard de la personne mise en cause des indices graves ou concordants de sa probable implication dans les faits dont le juge est saisi. La mise en examen permet au juge d'imposer à la personne soupçonnée certaines mesures restrictives de liberté, mais elle lui ouvre aussi des droits »

Dans l’heure où l’information est connue, l’Élysée fait annonce de son soutien puis de sa confiance à Richard Ferrand suivi en cela dès le lendemain par l’ensemble du Gouvernement et nombre de député LREM.  Pour l’Exécutif le Président de l’Assemblée Nationale est au-dessus de tout soupçon mais pour la Justice il y a matière à voir.

 Je relève encore une fois le reflexe clanique cher au Président Macron. L’intérêt et le pilotage de la Nation sont incompatibles avec l’amitié et la reconnaissance (parfaitement respectables) que le Président peut porter à tel ou tel à la suite des services rendus ou à sa fidélité. Il faut voir l’état de nervosité dans lequel se trouve la police pour comprendre que Christophe Castaner doit être remplacé. De la même manière, pour cause de risques aux Municipales, Richard Ferrand, bien que présumé innocent, devrait démissionner. Plus qu’une question de morale c’est une question d’intuition politique à un moment où les élus ont intérêt à démontrer qu’ils sont, au-delà d’intérêts personnels ou partisans, capables d’honneur et de panache.

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9 septembre 2019 1 09 /09 /septembre /2019 15:21

 

A l’occasion des « Municipales » nous allons voir, dans les mois qui suivent, le mouvement LREM se scinder en deux grands courants. L’un restera fidèle à sa vocation première : servir, avant tout, le Président de la République. L’autre orientera le « Mouvement » vers un Parti plus conventionnel, tel qu’on les connaissait autre fois. Un Parti dont les élus sont (en principe) plus enclins à respecter la Démocratie Représentative, plus soucieux de se mettre à l’écoute et au service de ceux qui les ont élus. Pas forcément par soucis de bien faire mais par intérêt bien compris.

Il n’empêche que la roue retombera dans l’ornière d’un système qui a fait son temps. Un système démocratique qui s’est peu à peu dévoyé jusqu’à faire fi des aspirations populaires pour ne considérer le vote que comme outil apte à offrir des fauteuils aux postulants.

Un système ultra libéral dont on voit bien, y compris en Europe, qu’il a du plomb dans l’aile.  

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6 septembre 2019 5 06 /09 /septembre /2019 13:38

« Penser c’est dire non » *

 Comment dire non, comment avoir son libre arbitre dans une société où réel et virtuel se confondent au point de ne plus pouvoir les distinguer ? Dans cette mer d’images et de paroles comment séparer le vrai du faux ?  Dans un monde où l’intelligence est artificielle, les grèves virtuelles, les pubs mensongères, où la vérité de chacun se pare de la réalité de tous, que devient notre propre capacité à juger ?

Il est acquis que la vérité n’est pas forcement réalité car la réalité est, par définition, indépendante de l’homme alors que la vérité relève du discours ou de la représentation.

Socrate avait tenté de débusquer la fausseté des vérités énoncées par les docteurs de la cité. Il faisait cela en questionnant les hommes jusqu’à qu’ils s’embrouillent eux-mêmes dans leurs contradictions. Comment ferait-il à l’heure de la machine ?

Une vérité ne peut être admise sans passer d’abord par le crible du scepticisme. Le doute méthodique (cher à Descartes) est une condition essentielle de l’affirmation de la vérité « vraie ».

Simplement, je constate que les leaders (politiques et autres) se fient de plus en plus à des statistiques produites par des machines pour bâtir leurs convictions. J’en veut, entre des milliers, pour exemple celui de cet économiste distingué qui, à la simple lecture de données sur des traces de pesticides dans le sang en déduit, du fait des faibles doses, que ces produits n’ont pas d’influence sur la santé.   

On connait l’histoire de ce polytechnicien qui coupe les pattes d’une puce en lui ordonnant de sauter et qui en tire sa vérité : « Quand on coupe les pattes à une puce, elle devient sourde »

 

*Alain

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2 septembre 2019 1 02 /09 /septembre /2019 09:24

 

Je suis pour un nationalisme éclairé qui ne ferme pas ses frontières mais protège son agriculture et ne laisse pas à d’autres pays le soin de respecter ses propres règles.

 

Tout au contraire, l’UE est fondée sur le principe du ‘’libre échange’’, fondé sur le profit absolu,lequel consiste à supprimer les droits de douane pour favoriser la circulation des marchandises d’un pays à l’autre.

A ce titre le traité Mercosur est édifiant dans la mesure où il ne concerne pas qu’un pays mais une communauté économique (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay…).

 

Dans l’esprit européen le traité Mercosur est un acte essentiel.  Mettant de côté ma satisfaction de voir son échec sauvegarder (provisoirement ?) notre agriculture, je dois constater la faiblesse du système, puisque d’une manière unilatérale et brutale un seul de ses Chefs d’État peut anéantir ce que l’ensemble de l’UE a, depuis des années, patiemment échafaudé.    

L’Europe, forte économiquement par l’addition de ses membres, est un nain politique et ce n’est pas la présence de Donal Tusk au G7 qui signifie le contraire : l’UE n’a aucun poids politique international.

 

Encore faut-il observer que la bonne santé économique est soutenue par un fort vent d’optimisme issu des masses de liquidités que les banques centrales dispensent à gogo chaque mois. Jamais disposer d’argent ne fut plus facile, jamais vie à crédit ne fut plus aisée, jamais génération ne laissa ceux qui vont suivre subir à sa place les effets climatiques et financiers dont elle profite égoïstement.

 

 

 

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19 août 2019 1 19 /08 /août /2019 13:24

Après avoir trouvé refuge dans l’exaltation du passé, le Président Macron aborde la deuxième partie de son quinquennat sur une passerelle étroite, bien ancrée sur le socle, réduit mais robuste, des 30 à 40% des français qui lui font confiance.

A défaut du soutien de résultats probants, de réformes structurelles prioritaires, de la pleine confiance de Bruxelles, Emmanuel Macron devra compter sur ses capacités d’équilibriste pour franchir le ravin.

C’est dans le domaine du possible à condition que le vent social ne soit pas trop fort et que ses Ministres prennent de la hauteur.

N’empêche que pour une majorité de français l’avenir reste aussi clair que du jus de chique.

 

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13 août 2019 2 13 /08 /août /2019 17:25

« Appuyez vous sur les principes, ils finiront bien par céder » (H.Taine) Sans doute s’est-on trop appuyés sur les principes qui fondent la République Française puisqu’ils sont en train de céder. Je ne veux pas me hasarder sur les causes, je constate simplement les faits.

 Il est possible que les systèmes démocratiques qui datent de la révolution française et des écrits de Tocqueville ne soient plus au goût du jour. Il est possible que les outils de communication modernes donnent priorité à la politique spectacle reléguant ainsi tout ce qui a pu se dire et se construire au siècle des lumières dans les profondeurs de l’Histoire.

Quoiqu’il en soit, après que le principe de présomption d’innocence et tant d’autres tournent à la rigolade, il restait comme pilier la séparation des pouvoirs exécutifs et judiciaires que le Gouvernement (par la voix de Marlène Schiappa) vient de faire sauter. Rien d’étonnant car le verrou précédent (séparation des pouvoirs exécutifs et législatifs) avait, si j’ose dire, du plomb dans l’aile.

Les choses étant ce qu’elles sont, je me permets de dire que jusqu’ici la séparation des pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires était un élément fondamental des démocraties représentatives qui les distinguaient des régimes dictatoriaux.

Dans ces régimes on affirme que ‘’La police a toute la confiance du Ministre de l’Intérieur’’ sans se soucier de savoir si elle (la police) a aussi toute la confiance du Peuple.

Voyons les choses en face : la Cinquième république est en phase de démolition..

 

 

 

 

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12 août 2019 1 12 /08 /août /2019 20:00

 

Dans le roman de Mary Shelley « le Prométhée Moderne », l’humanité viole les lois de la nature par son irréfrénable envie de connaissances.  L’Homme, en tant que Prométhée moderne, grâce à ses dons intellectuels et les moyens offerts par le numérique, est dans la démesure scientifique et technique. Cette démesure le conduit à sa propre perte par la déprédation sans cesse accélérée de son environnement.

L’homme viole aussi sa propre nature. Au fil des temps il a construit des pyramides, des cathédrales ainsi que ses propres vérités qu’il considère comme étant forcement en adéquation avec la réalité des choses.  Pauvres enfants !

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3 août 2019 6 03 /08 /août /2019 14:01

Je ne sais pas si dans certaines fermes du Canada on nourrit les bovins avec des farines qui contiennent du sang animal.

Je ne sais pas si la maladie de la « vache folle » vient de cela.

Je ne sais pas, comme l’affirment les « Macroniens », si l’importation de milliers de tonnes de produits agricoles Canadiens est de nature à favoriser la Paysannerie française.

Cependant je connais la loi énoncée par Issac Newton : tout corps A exerçant une force sur un corps B subit une force d'intensité égale, mais de sens opposé, exercée par le corps B.

Il est donc , non pas probable, mais certain, que le force A ( mondialisation) va se voir opposer une force B.

Tandis que la force A est de nature proprement humaine, la force B a deux composants :

--L’un, également humain, s’oppose à la violence (pas forcément policière)  dite légale.

--L’autre, naturelle, provoque le réchauffement de la terre par suite des énormes quantités de gaz (notamment CO2) rejetés dans l’atmosphère par les humains. 

Il s’ensuit que ce réchauffement libère de vastes espaces au Canada mais en désertifie d’autres en France.

Le Président Macron n’y peut rien : c’est la Loi de la nature.

 

 

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1 août 2019 4 01 /08 /août /2019 16:01

En 2017 les français ont voté pour Emmanuel Macron et lui ont donné, par le truchement des Députés,  la prépotence de l’Assemblée Nationale.  Le vote est l’expression suprême qui s’impose en démocratie et la majorité qui s’en dégage édicte sa loi aux minorités. En portant Emmanuel Macron à la Présidence les français savaient ( ou auraient dû savoir)  que le Pouvoir mènerait une politique de mondialisation et de casse des acquis sociaux conformément aux aspirations européennes, soucieuse du  comportement français.

Cette vision de la démocratie, largement partagée par le clan Macroniste, implique que les opposants se soumettent aux lois de la République qui leur accorde le droit de protester pourvu que ce soit dans les dans l’ordre le plus strict.

Cependant, le défaut d’une opposition efficace à l’Assemblée Nationale incite les plus offensifs à se laisser aller à des actes déplorables réprimés avec violence par la police qui va jusqu’à prendre le risque de faire noyer des dizaines de jeunes gens parce qu’ils n’ont  pas respecté l’heure d’un couvre-feu le jour de la fête de la musique.

La sagesse aurait voulu que la légitimité du vote citoyen laisse un peu de place aux perdants, mais puisqu’il n’en est rien,  on verra dans les temps qui viennent la tournure que prennent les évènements.

Un climat d’affrontement entrainerait forcément un durcissement de la part du pouvoir qui, après les balles, les gaz et les grenades, n’en est plus à craindre le pire pour protéger cette conception de la légitimité dont les citoyens les ont ( un peu étourdiment ?)  gratifiés.

 

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