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29 mars 2019 5 29 /03 /mars /2019 14:29

 

L’article 20 du titre 3 stipule que c’est le Gouvernement qui « détermine et conduit la politique de la Nation ». Le Gouvernement et en premier lieu son chef, le Premier Ministre. Or chacun sait qu’il n’en est rien : c’est le Président, Emmanuel Macron, qui, entre deux débats, détermine et commande tout.

Or il advint que, pour une fois, Édouard Philippe, s’avisât de respecter l’article 20 de la Constitution. C’est ainsi qu’il prescrit que la vitesse sur les routes à double sens, sans séparateur central, serait limitée à 80kmh. Il le fit avec tant de brutalité et de maladresse que les usagers en colère s’en prirent aux radars ce qui eut pour effet d’augmenter le nombre de blessés et de tués sur les routes.

Emmanuel Macron, pour éviter de vexer Édouard Philippe, a souligné comme acte de courage ce qui n’est que stupidité de la part de celui qui se vante de concevoir la politique comme un match de boxe. De là à lui donner une médaille… Il nous reste à prier pour, qu’à l’avenir, il évite de respecter la Constitution.

La société française est en effervescence, le pouvoir y répond par la pire violence: celle qui consiste à priver les hommes de leurs libertés. L’avenir nous dira si l’on peut gouverner contre son Peuple. Maduro dit que oui.

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28 mars 2019 4 28 /03 /mars /2019 08:36

Sur France info canal 27 : « Depuis le grand hall du Parlement européen à Bruxelles, Yann-Antony Noghès et ses chroniqueurs Kattalin Landaburu (France 24) et Jean Quatremer (Libération) reçoivent les femmes et les hommes qui font tourner l'Europe, quel que soit le sens. Chaque semaine, l'équipe de " La faute à l'Europe ? " s'emploie à proposer plusieurs points de vue sur l'actualité : la France vue d'Europe, les coulisses de l'Europe, ainsi que l'édito du plus fin connaisseur de la construction européenne, Jean Quatremer. »

Dans l’une de ces émissions Jean Quatremer (fervent européen) a tout bonnement expliqué que la Commission européenne était entre les mains des Allemands, ce qui pose questions sur l’ampleur des réseaux dont ils disposent. L’homme considéré comme le plus puissant de la Commission est un certain Martin Selmayer (alias Raspoutine) Secrétaire Général dont il faut dire qu’il a été imposé par JC Junker dans des conditions opaques contre l’avis du Parlement. Jean Quatremer qualifie cette nomination de ‘’nouvelle mascarade’’ : « Manifestement, personne n’a envie de se suicider en s’opposant à la candidature de Selmayer, désormais le vrai président de la Commission qui cumule, et c’est sans précédent, les fonctions de chef de cabinet et de sherpa » De là à dire que Mme Merkel gouverne l’Europe il y a un pas que je ne franchirai pas.

Jean Quatremer affirme en juin 2018 que « Le collège des 28 commissaires a totalement démissionné, terrorisé par ce Raspoutine au petit pied. C’est Selmayer qui gère tout, de la communication aux propositions législatives, une situation sans précédent de mémoire d’eurocrate. C’est ainsi à lui seul que l’on doit le très décevant ‘’ cadre financier pluriannuel’’ 2021-2027 qui gèle le budget communautaire à son niveau actuel ou encore le projet de démantèlement partiel de la Politique Agricole commune ».

Emmanuel Macron ne manque jamais d’afficher son engouement pour Mme Merkel, JC Junker et l’Europe de la Commission. Mais on ne sait pas ce qu’il pense de Martin Selmayer, dit le Monstre, qui est quelque part son patron. 

 

 

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27 mars 2019 3 27 /03 /mars /2019 09:53

Pensées parallèles qui, par définition, ne se rencontrent jamais. 

Tout en haut de l’échelle il y a la pensée complexe, très en vogue en Macronie.  Puis en parallèle, suit, mais sans la rejoindre, la pensée simple, celle de tout un chacun. Enfin, mais très à part, vient la pensée intuitive « quelque chose de simple, d’infiniment simple, d’extraordinairement simple que le philosophe n’a jamais réussi à dire »  ( Henri Bergson y a consacré sa vie) L’intuition, dit Jankélévitch, est l’art acrobatique de penser les choses au plus près.

La pensée complexe est de nature pédagogique ; elle a pour objet de convaincre bien plus que d’accomplir.  Par exemple, conduire les travailleurs à croire qu’ils vont gagner plus, alors que la pensée simple s’en tient au constat que les fins de mois sont de plus en plus difficiles. Quand la pensée complexe affirme que les taxes sur le carburant vont remplir nos poumons d’air frais, la pensée simple voit bien que sans accord global européen, les français vont payer des taxes sans que cela les empêche de recevoir les miasmes des centrales à lignites de nos voisins.

Il y a donc dichotomie entre la pensée des élites et celles du commun des mortels.  En principe, dans les démocraties, le vote citoyen est là pour dire, non pas la raison, non pas la vérité, seulement pour spécifier le camp que le peuple a choisi.

 

Mais des milliers d’intelligences artificielles n’arriveront jamais à égaler l’intuition, celle qui a poussé Clémenceau à choisir pour Général en Chef, Foch ( le fou) * à la place de Pétain.  Et c’est le fou qui a gagné.

* « Ma droite est enfoncée, ma gauche cède, tout va bien ; j’attaque ! » (Foch)

Ce qui me soucie, me chiffonne, m’interpelle, c’est de savoir comment Il a réussi, en deux temps trois mouvements, à faire le casse politique du siècle et à devenir le Prince des français.

Peut-être est-ce d’abord, grâce à sa pensée complexe qui analyse à toute allure un grand nombre de paramètres pour en tirer, plus vite que son ombre, une conclusion. Peut-être aussi son manque de sensibilité qui l’assimile à un robot. Emmanuel Macron symbolise ainsi le monde nouveau, celui de l’intelligence artificielle et de la robotique.

 Lorsqu’on est, comme lui, à la tête de Marcheurs il est primordial de ne pas ralentir la colonne en se souciant des éclopés qui ont du mal à suivre.  Aussi a-t-il donné à son Premier ministre l’ordre formel d’écouter leurs cris sans, pour autant, leur porter secours.

Au moment où la démocratie française relève de la mascarade ( Palinodies burlesques à l’Assemblée, défonçage de portes au siège de partis sur fond d’agressions sexuelles ou de papouilles d’arpions plus ou moins consenties) sans compter un Premier ministre qui tout à coup et de son propre chef décide de boycotter le Sénat. Au moment où cette démocratie fait naufrage, le maintien du droit du Peuple de choisir ses maitres fait office d’anomalie.

Je ne vois pas comment les Marcheurs, pourraient, à deux pas du but,  prendre le risque de voir leur entreprise bloquée par le hasard d’un vote populaire en partie composé de gens qui ne sont rien.

La seule issue consiste à modifier la Constitution pour permettre au Prince d’effectuer, d’emblée, un second mandat. Est-ce possible ? Au Roi de la cambriole politique assisté par la grande finance et la Commission européenne, soutenu par un grand nombre de transfuges ( Alain Juppé, François Bayrou…) rien n’est impossible !   

  1.  
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25 mars 2019 1 25 /03 /mars /2019 14:29

 

Pour moi, c’est évident : la Cinquième République est malade, très malade, surtout de sa démocratie.  Quel gouvernement démocratique s’offusquerait d’un droit au contre-pouvoir ?  Quel Premier ministre démocratique boycotterait les questions du parlement ? Quel gouvernement démocratique ne ferait pas confiance à la justice pour dédouaner ceux des leurs qu’ils considèrent innocents ? Quel gouvernement démocratique ne voudrait pas qu’ils soient traités comme n’importe quel citoyen si leur comportement posait question ? Quel Secrétaire général du Président de la République, véritablement démocrate, se soucierait comme d’une guigne de l’article 40 du code de procédure pénale ?* Quel gouvernement démocratique irait jusqu’à blesser très grièvement ses citoyens au prétexte de maintenir l’ordre coûte que coûte ?

Or à écouter les membres du gouvernement et leurs séides il est interdit au Sénat d’exercer sur le pouvoir*un droit de contrôle et encore moins de contre-pouvoir. Dans leur optique le Parlement, Assemblée et Sénat, doit être à la botte.  J’avoue que depuis quelques temps je ne sais que penser : suis-je tombé en sénescence ? Hier, encore, les déclarations de Benjamin Griveaux m’ont laissé pantois jusqu’au moment où, dans un éclair de lucidité j’ai compris que depuis l’élection du Président Macron l’ordre des facteurs était inversé : Ce n’est plus le pouvoir qui est aux ordres de la République mais la République qui est aux ordres du pouvoir.

La démocratie n’est pas qu’un moyen d’accéder au pouvoir. C’est une conception du vivre ensemble fondée sur la dignité et l’honneur. Où est l’honneur de fracasser le crâne d’une vieille dame pour libérer une place de ses manifestants ? Qu’elle conception Emmanuel Macron en a-t-il ? Il est manifestement besoin de rendre à la conscience de certains un peu d’humanité au sens noble du terme.

La Cinquième République est morte Emmanuel Macron en est le fossoyeur.

 

*« Le procureur de la République reçoit les plaintes et les dénonciations et apprécie la suite à leur donner conformément aux dispositions de l'article 40-1. Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs »

 

 

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20 mars 2019 3 20 /03 /mars /2019 11:41

Augmenter les pauvres nuit aux riches

Si par abandon ou radicalisation, les gilets jaunes perdent la partie, nous n’en connaitrons probablement jamais la cause. Est-ce par défaut de jugeotte et par manque d’organisation ? Est-ce par suite de subtiles manœuvres gouvernementales ? Possiblement les deux.

Dans l’état actuel des choses bien malin celui qui dirait comment cela va tourner, mais au constat de ce qui s’est passé je me demande si ceux qui ont été limogés pour avoir préféré la casse du Fouquets plutôt que des mains arrachées n’ont pas fait acte d’empathie. Il est vrai qu’au temps où la pensée artificielle imprègne les cerveaux humains, le mot empathie n’est pas vraiment à la mode. Jean-Michel Apathie, lui-même, séide de la logique implacable des algorithmes, au dans un entretien avec Alexis Corbière sur LCI, a dit, en substance, que le Gouvernement n’était pas tenu de donner du pain à ceux qui en font la demande seul prétexte qu’ils ont faim.

Dans la mesure où les bas salaires permettent de profiter de services et de produits à bon compte, ceux qui en bénéficient n’ont pas intérêt à ce qu’ils augmentent. Augmenter les pauvres risque de nuire aux riches.

Emmanuel Macron dit qu’il fera ses annonces en Avril. Peut-être attendra-t-il le résultat des élections européennes. Quoiqu’il en soit, il aura le choix entre une position dure ou plus conciliante. Je doute qu’il opte pour la complaisance.

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19 mars 2019 2 19 /03 /mars /2019 09:49

Horreur !   Le temple de la gentry parisienne, le sanctuaire des gens chics et célèbres, a été saccagé par des casseurs soutenus par des crève la faim venus de provinces profondes censées cacher leurs misères afin que les âmes sensibles dorment en paix. Fort heureusement Monsieur Castaner (à qui revient le mérite de s’accrocher à son poste pis qu’une moule à son rocher) met les choses au point : Les manifestations légales et paisibles, même avec pancartes et trompettes seront autorisées à la condition qu’elles ne gênent pas plus le pouvoir que la piqûre d’une vilaine mouche sur la peau d’un éléphant.

La France, qui reste un pays riche à fort potentiel, subit, depuis plusieurs années, une lente dégradation économique, sociale et morale. La Banque Mondiale, sans doute par erreur, la fait passer de la 5eme à la 7eme place du PIB mondial. Est-ce une raison pour que des culs-terreux viennent salir les Champs, reconnue comme la plus belle avenue du monde, même par les Chinois ?

Dans une de ses prestigieuses bavasseries dont il a le secret, le Président Macron nous fait comprendre que dans une démocratie bien ordonnée, les riches dinent au George V ou au Fouquets et les pauvres aux Restos du Cœur. Ainsi soit-il

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18 mars 2019 1 18 /03 /mars /2019 10:07

Cela a commencé depuis la nuit des temps par le besoin humain de plus de bien être, plus de confort et plus de jouissances au détriment des ressources de la planète.

Alors que la surface au sol est toujours la même le nombre des véhicules augmentant voudrait que les voitures soient plus petites alors que, étrangement, elles sont de plus en plus grosses. Pour satisfaire son égo, mon voisin vient de changer sa berline pour un gros SUV. Cela lui fut possible parce que les Banques centrales, afin d’optimiser la consommation, abondent des masses de liquidités qui permettent de disposer de véhicules hauts de gammes, sans apport, pour quelques centaines d’euros par mois.

Je voudrais, par cet exemple, montrer qu’il existe, sur le plan mondial, une politique délibérée qui pousse à la consommation malgré les nuisances que cela implique.

La construction européenne tire son existence de la volonté, par le libre échange entre les nations, de consommer toujours plus, ce qui induit plus de besoins en énergies, plus de pollutions, plus de pillages des ressources. Tout le monde est conscient de ça, nos dirigeants en premier, qui prennent, « en même temps » des mesurettes censées concilier consommation et écologie.

Le problème est ailleurs : tant que les hommes se conduiront en pilleurs de palais, viendra le risque qu’il leur tombe sur la tête.

 

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15 mars 2019 5 15 /03 /mars /2019 12:44

 

Au fil du temps la machine influera de plus en plus le comportement de l’homme ainsi que sa façon de penser. Hier encore, Einstein disait que l’imagination est plus importante que le savoir. Imagination, elle-même fille de l’intuition qui est l’Art acrobatique de penser au plus près. (Jankélévitch)

A l’opposé, les cerveaux qui nous dirigent sont déjà imprégnées des machines à penser qui visent le rationnel à l’exclusion des émotions et de tout ce qui brouille l’entendement purement logique. Leurs déductions sont fondées sur le savoir : rapports, analyses, études, notes, optimisées grâce au concours des algorithmes et de l’intelligence artificielle. (Attention dit le mathématicien Guiseppe Longo les algorithmes ne reflètent pas forcement le réel. Ils sont potentiellement sujets à erreurs) Emmanuel Macron organise un grand débat pour connaitre des choses qu’il sait déjà, afin de pouvoir, aux yeux du grand public, prendre des décisions symboliques sans (ou presque sans) effets réels. Ici c’est le savoir, la règle et la rationalité.

 

Un monde sépare ce monde là de celui des gilets jaunes pris au sens large du terme. Sur fond de revendications, parfaitement justifiées, les gilets jaunes ont un comportement irrationnel dans la mesure où, à part des manifestations illégales et violentes (si efficaces qu’elles incitent le Ministre de l’Intérieur à fêter ça le soir même en boite de nuit) ils n’ont aucuns moyens légaux et efficients pour peser sur le gouvernement.

 

Si, et seulement si, Emmanuel Macron gagne la partie il aura le choix entre une politique sévère ou plus clémente. Joli mois de Mai quand reviendra tu ?

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27 février 2019 3 27 /02 /février /2019 13:29

Je cherche en vain à exprimer l’étrange sentiment que m’inspire le cynisme de ce monstre froid dont la mission serait de tout faire, alors qu’il en a le pouvoir, pour mettre fin à la chienlit, mais qui l’utilise à des fins personnelles en mettant de l’huile sur le feu de telle sorte que l’opinion publique ne voit que l’incendie et ignore le pompier pyromane.

Pour Emmanuel Macron la Démocratie c’est quoi ?

Pour lui, et ce n’est pas faux, la démocratie se résume au grand moment qui consiste à donner au Peuple, une fois tous les cinq ans, le Pouvoir de choisir son Président. Ce choix étant fait, Emmanuel Macron considère que l’Élu se voit doté, ipso facto et par la volonté du Peuple, de tous les moyens requis pour accomplir sa mission.

Un Gouvernement obéissant.

Un Parlement à la botte.

Un Conseil Constitutionnel affilié.

Une police et une armée aux ordres.

Une parfaite soumission de tous, alliés et adversaires au nom de la démocratie.

Il semble d’après les derniers sondages que nombre de français partagent cette vision.

 

Il reste cependant, (combien sont-ils ?) des gens qui ont de la démocratie une vision différente, une vision de l’ancien temps, celle du Monde ancien désormais dépassé. Pour eux l’élection du Président de la République n’est pas celle d’un despote éclairé empilant les pouvoirs.

Le Gouvernement (conformément à la Constitution) « Détermine et conduit la politique de la Nation »

Les membres du Parlement représentent et défendent, en proportion des suffrages, ceux qui les ont élus.

Le Conseil Constitutionnel plutôt que d’interpréter la Constitution en faveur du pouvoir, veille à ce qu’elle soit intégralement respectée.

La justice réellement indépendante par le rattachement des Procureurs au Peuple plutôt qu’au Pouvoir.

Une opposition recevable entendue et respectée.

 

Quoiqu’il en soit Emmanuel Macron est passé maitre dans l’art de tourner les évènements à son avantage. En ce sens, et à ne considérer que sa personne et son intérêt il relève du génie. Les sondages mettent en tête larem aux européennes. Cela se fera grâce à une forte abstention à condition que le pouvoir désole assez le peuple pour vérifier ce que disait Camus « Au-delà du désespoir, l’indifférence surgit »

 

 

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25 février 2019 1 25 /02 /février /2019 12:18

Emmanuel Macron est, avant tout, une formidable machine à gagner les élections. C’est le Valentino Rossi de la politique. Au salon de l’agriculture, je suis, une nouvelle fois, resté baba devant son apparente connaissance du sujet, son intarissable verbosité, sa résistance physique grâce à laquelle il ressort, frais comme une rose, après 14 heures de déambulations et de parlotes.

En 2017 ses dons de persuasion avaient convaincu les français que le libre échange à l’échelle mondiale était une réalité irréversible à laquelle nous ne pourrions pas couper. N’écoutez pas le chant des sirènes nationalistes, rejetez les discours populistes, ouvrons nos frontières et croyons en les capacités européennes pour nous protéger.

Aujourd’hui, avec la même maestria il nous sert (élections de Mai obligent) une toute autre musique. Il milite en faveur d’un nationalisme agricole européen assumé et d’un protectionnisme fondé sur le modèle des bons produits français. Excellent programme qui va inciter plus d’un paysan à voter pour Larem aux européennes.

En ces temps du virtuel, de l’intelligence artificielle, de la politique spectacle, les réalités passent au second plan, quant elles ne sont pas complétement ignorées. Mais elles sont bien là : À supposer que les intentions du Président ne se limitent pas aux mots, il lui restera à affronter l’inertie de la Commission dont l’Alpha et l’Omega repose sur les libres échanges internationaux. Il lui restera à convaincre les Allemands de renoncer à leurs productions de masse qui leur assure de bons succès à l’exportation.

Je ne dirai pas que cela lui importe peu…Non je ne le dirai pas !

 

 

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