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6 mai 2019 1 06 /05 /mai /2019 09:32

Selon Bruxelles non seulement la France profite des avantages de l’Euro, non seulement elle n’en respecte pas les règles, mais elle rend l’Europe responsable de ses propres impérities. Il faut dire que depuis l’avènement de cette monnaie, les gouvernements français successifs juraient-craché d’honorer les traités, sans jamais y parvenir.

Le monde de la finance s’en agaçait fort, d’autant que la petite France comptait comme 5eme plus fort PIB de la planète.  Les choses allaient ainsi, cahin-caha jusqu’au moment où un Sujet, brillant, diplômé de l’ENA, formé chez Rothschild, mordu d’Europe, fan de libre échange et de Progrès (?) se fit élire Président de la République. A Davos il fit un tabac : « France is back » claironnait-il.  Les Grands de ce monde étaient si contents que les plus vieux en mouillèrent leurs pantalons. Dès lors le nouveau président, adepte de la théorie selon laquelle il faut que les riches deviennent encore plus riches afin que leurs trop-pleins ruisselent sur les pauvres, prit des mesures pour taxer les pauvres et enrichir les riches.

Fière manœuvre qui aboutit en deux ans à augmenter tout à la fois le déficit, la dette et les impôts. Cela sur fond de grogne sociale incitant à l’émeute. Mais la bronca des manants ne fit que renforcer la conviction du Premier de cordée d’être sur la bonne voie.

Durant des mois on vit sur des scènes consternantes, indignes d’une démocratie. A l’approche des élections européennes, le Président, jusqu’alors indifférent du trouble, sortit de son silence et ordonna à son Premier ministre de baisser les impôts.

A Bruxelles, la stupeur passée, les uns s’inquiètent d’un déficit supplémentaire, mais les autres se disent, qu’après le 26 Mai, le gros des promesses ne sera pas tenu.  Soyons clair, si l’Angleterre s’en va, si l’Allemagne ralentit et si la France comble ses déficits par la dette, tout va bien.

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4 mai 2019 6 04 /05 /mai /2019 14:35
Dans la série ‘’On vous prend pour des jambons’’ Christophe Castaner veut faire croire que sa dernière bourde se résume à une question de sémantique. Au-delà de cette vision de cour d’école, il est flagrant que la France traverse une période de turbulences, visible par le monde entier.  J’y vois une sorte de mascaret démocratique entre deux conceptions qui s’affrontent.
Les uns en sont restés au préambule de la Constitution de 1958 qui se réfère à la Déclaration de 1789. Ils en déduisent, à tort ou à raison, que l’élection du Président de la République n’implique pas que tous les citoyens dussent, obligatoirement, se ranger derrière lui. Ils imaginent un Parlement reflétant, au prorata des suffrages, les diversités de chacun. C’est la théorie de la démocratie représentative.
Les autres, qui sont au pouvoir, voient dans l’élection présidentielle, l’acte suprême qui implique que tous, y compris les députés, se rangent comme un seul homme (et femme) derrière lui. C’est le dogme du Premier de cordée ou théorie d’à la queue leu leu. Cette conception veut que toutes les brebis égarées (auxquelles se mêlent des animaux féroces) soient ramenées, de gré ou de force, dans le troupeau.
Les syndicats de police, qui voient la fatigue de leurs collègues, réclament le droit d’utiliser la violence : « A ceux qui agissent par la violence nous devons répondre par la violence » dit Alliance Police. La légalisation de la violence policière, non encore inscrite dans le code de déontologie, n’en est pas moins d’ores et déjà dans les faits. C’est par autorisation tacite que certains agents font usage de la violence, parfois contenue lorsqu’il ne s’agit que de gifles, de pavés ou d’emploi mutins de la matraque, parfois sévère : mains arrachées, yeux crevés, crânes fracturés, mais jusqu’ici (grâce aux LBD ?) exempte de mort.
Nonobstant la mer (larem en verlan) finit toujours par absorber les flots les plus tumultueux. Sans doute en sera-t-il une nouvelle fois ainsi.  Est-ce si sûr ?
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3 mai 2019 5 03 /05 /mai /2019 13:11

Emmanuel Macron ne se cache pas d’être entré à l’Elysée en complète ignorance de la Nation et de sa propre fonction. Depuis ce temps,  il dit avoir beaucoup appris. « J’ai beaucoup appris de notre Nation et de la fonction qui est la mienne »

Pour ma part, j’en doute. Mais, Ignorant ou expérimenté, il tiendra sa fonction jusqu’en 2022, peut-être plus, et toute récrimination à son endroit reste vaine.

Il n’en est pas de même pour son Gouvernement.  Chaque semaine, et ce depuis des mois, suite à des exactions fomentées par une bande de hors la loi, la France montre des images qui lui portent préjudice sans que la police pourtant bien supérieure en nombre, en armes et formée au métier de maintien de l’ordre puisse l’empêcher. De même pour les services de renseignements qui paraissent incapables de cibler ces canailles par ailleurs bien connues.

A cela s’ajoutent les déclarations intempestives du Ministre de l’intérieur et des Syndicats de police qui ne cessent de mettre de l’huile sur le feu. Le Premier ministre, pour ne pas être en reste, y va lui aussi de déclarations inappropriées totalement incongrues.

Comme beaucoup de français je ne sais que penser de cela. Je formule deux hypothèses : Ou ils sont incompétents ou ils le font exprès. Dans les deux cas il serait grand temps de les virer.  Le devoir d’un chef d’état est de faire passer l’intérêt de la Nation avant toute autre chose, y compris celui de sauvegarder l’image de la France dont il est le garant,  mais il s’avère que sur ce point Emmanuel Macron n’a pas beaucoup appris.

 

 

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29 avril 2019 1 29 /04 /avril /2019 16:51

 

Oscar Ambouille n’ignorait pas que c’est l’impact des mesures prises dès le début du règne qui décidait du succès ou de l’échec de la mandature. Après deux ans, il voyait bien que les carottes étaient déjà cuites ; mais, il se gardait de le dire au Prince sachant que celui-ci le prenait pour un imbécile, statut confortable qui lui permettait de durer, car le Prince, qui se méfiait des gens intelligents, leur préférait largement les couillons.

Aussi, Oscar Ambouille, ne dérogeât-il pas au concert de louanges, que les affidés du Prince semaient à tous vents. Il l’assura de son admiration profonde et de sa conviction éblouie. Mais le Maitre, qui avait un coté taquin, vint à lui dire « je suis surpris que personne ne s’étonne que ma mesure phare, promesse de réduction d’impôts, ne touche pas les gilets jaunes dont les salaires de misère font que, suite de la faiblesse de mes fainéants de prédécesseurs, ils en sont exemptés » Pardonnez à tous ceux dénués de votre vision laser dit Oscar. C’est bien de votre intelligence pointue comme la flèche d’un iroquois et acérée comme le bec du corbeau de remarquer les choses que personne ne voit. Permettez, Ô sublime lumière, que je m’en remette à l’Ordalie et que je vous porte réponse dès demain si je ne suis point mort.

Le lendemain, au hasard d’une rencontre au sortir du Prince de ses toilettes dorées, Oscar dit au Prince : « A peine Dieu vit-il que ma question se rapportait à votre déconcertante sublimité que j’eus sa réponse : ‘’ Il suffit d’imposer les pauvres pour que la mesure de votre éclatant puisse être appliquée’’ Le Sublimant rajusta sa veste et s’en fut rassuré sur le caractère décidemment stupide de ses collaborateurs.

 

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28 avril 2019 7 28 /04 /avril /2019 08:07

Il est urgent que ce pays accorde ses violons. Il y a d’un côté, des français qui attendent que le Président pratique l’adage de Jeremy Bentham : « Le meilleur possible pour le plus grand nombre » et de l’autre un Président qui aspire à mettre la France « en marche » dans le sillage du ‘’progrès’’.  Dès lors, peu importait à Emmanuel Macron d’avoir capté la Présidence sans connaitre, son pays et la fonction qui était sienne*.  C’est de ce malentendu entre un peuple qui aspire à plus de bonheur et un Président tout acquis à l’idée d’inscrire la France dans la dynamique du progrès, que surgissent les difficultés actuelles, lesquelles ne font et ne feront pas, revenir le Président sur son objectif initial. Il est donc probable que le malaise va durer encore longtemps.

Malaise d’autant plus prégnant que le peuple, le Président et ses disciples, ont des appréciations différentes dudit progrès. Le Président, dont la culture, l’intelligence étonne, captive ou irrite à la fois, garde une âme d’enfant.  Il a du progrès une idée idyllique, proche du romantisme allemand. En attendant qu’un jour, peut-être, le progrès fasse rouvrir les portes du paradis, il ne fait que répondre aux demandes de gens qui veulent toujours plus de confort et de jouissance au moindre effort.  Tel qu’il est dans sa réalité, le ‘’progrès’’ c’est toujours plus de consommations, d’où le besoin de toujours plus de monnaie, toujours plus d’énergie, toujours plus de pollution et de pillages des ressources.

Moins de places dans les rues, c’est plus de pollution, plus de 4x4 massifs et polluants pour satisfaire l’égo d’un conducteur seul à bord.

En votant pour Emmanuel Macron, les français ont choisi la croissance pétrole, la consommation effrénée, la fonte des glaciers, le tout emballé dans le joli papier du progrès. Le Prince laisse au gouvernement le soin de nous dire comment, en dépensant plus, il est possible de baisser les impôts en même temps que la dette et le déficit. Ce sera vont-ils dire en travaillant plus sans gagner plus.  ‘’ Arbeit macht frei’’ comme disent les chinois.

 

 

*  E.Macron deux ans après : « J’ai beaucoup appris de notre pays et de la fonction

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18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 12:03

C’est vrai ; le désastre de ND ne se limite pas à un toit qui brûle : Il touche à notre civilisation et par les temps qui courent, ce n’est pas rien.  N’empêche, il faut le dire, que Châteaux et Cathédrales furent surtout le symbole de la puissance des Grands et de la soumission des peuples par le pouvoir temporel et spirituel, souvent consenti par la masse (soumission dénoncée dès 1574 par la Boétie dans le discours de la servitude volontaire). N’empêche, je le répète, que ND est un symbole de notre civilisation, car, en deçà même de sa construction elle plonge ses fondations aux racines du christianisme et au-delà jusqu’à la Grèce antique.

Les cloches de ND se sont tues remplacées par celles des commentateurs de télés. Elles produisent toutes le même son, au diapason de celui du Président de la République : expression plus ou moins sincère d’une atroce tristesse de voir brûler notre civilisation. Ces tautologies seraient recevables si, dans le contexte actuel, elles ne piétinaient pas la vérité. En fait, la société française n’est pas que judéo-chrétienne mais multiculturelle, composée pour une bonne part d’obédience musulmane. Laisser croire que la France est unie dans une même racine remontant au génie grec, à Socrate ou à Périclès relève de l’imposture. C’était vrai au temps de Charles Martel qui arrêtât les Arabes à Poitiers empêchant ainsi toute influence arabe adverse à notre civilisation. Ce ne fut pas le cas des Espagnols qui (contraints et forcés ?) n’en tirèrent pas moins de magnifiques avantages culturels. (Alhambra, Cordoue, Averroès…)

Puis vint le temps où la France acceptât l’imprégnation douce de populations islamistes au point que c’est aujourd’hui la deuxième religion. Faire comme si de rien n’était est une erreur. A partir du moment où nous les avons accueillis, ne pas leur donner les moyens de suivre leur culture, leur langue et leur religion est une faute. C’est un pur produit judéo-chrétien qui vous le dit.

Plutôt que d’aborder les grands sujets de notre futur, le Président se cantonne à des propos faciles et à des mesures indigentes. Quelle misère ! « Laisser les engrenages économiques et juridiques décider du sort de la civilisation est suicidaire » dit Henri Guaino. Il a raison.

 

 

 

 

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11 avril 2019 4 11 /04 /avril /2019 10:10

 

Dans son très remarquable « Dictionnaire amoureux de la Philosophie » Luc Ferry consacre plus de vingt pages à nous éclairer sur l’origine et les différentes formes de démocratie. Je retiens notamment un passage qui colle parfaitement à la configuration du régime français actuel. « Notez qu’ici, le régime légitime est dit « démocratique » non pas au sens où c’est le peuple qui gouverne, mais au sens où c’est le peuple qui peut ‘’ dégager’’ les dirigeants sans recourir à la force brutale. Du reste nos démocraties sont presque toujours des monarchies, au mieux des oligarchies, au sens étymologique du terme : c’est un seul qui gouverne, entouré de quelques-uns. Mais elles sont démocratiques en ce sens que par le vote, tous les cinq ans par exemple on peut renvoyer le Président de la république chez lui et le remplacer par un autre. »

La réalité qui se cache derrière les vérités de chacun se montre ici en plein jour. La démocratie française se résume au fait que le Peuple a le droit de désigner son Maitre une fois tous les cinq ans. Là ne serait pas le problème si cette forme de monarchie pouvait conduire le pays au meilleur possible.

La difficulté vient de ce que l’oligarchie de fait, telle qu’elle est actuellement, ne soit pas institutionnelle. Lorsque la Constitution inscrit sur son fronton que la démocratie française c’est le gouvernement du Peuple, par le Peuple, elle ment d’une façon éhontée. En vérité la démocratie française c’est le gouvernement du Président par le Président. De la même manière écrire (article 20 titre 3) que c’est le gouvernement qui détermine la politique de la Nation relève d’une imposture dont le Conseil Constitutionnel se fait complice en ne la dénonçant pas.

Les choses étant ce qu’elles sont, il y aurait urgence à modifier la Constitution pour la mettre en phase avec les faits. Les français sont dans la situation d’un malade qui prend un remède dont la notice ne correspond pas aux effets : d’où malaise inquiétant.

 

 

 

 

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9 avril 2019 2 09 /04 /avril /2019 09:46

La République donne, tous les cinq ans, le droit aux Citoyens de choisir leur Président et leurs Députés. C’est grâce à ce rare moment que les français se sont empressés de renoncer à la démocratie en donnant à un seul homme (le Président) le soin de décider de tout. Ainsi nait, par la volonté du peuple et grâce à la démocratie, le « Jupiter »

Faut-il, pour autant, croire que le Chef de l’État est libre de ses décisions ? Non, car lui-même est contraint par les effets de la mondialisation et les dictats européens.

La mondialisation est le moyen suprême de satisfaire les envies de confort, de bien-être que les hommes portent en eux. L’ampleur des liquidités abondées par les Banques centrales (Bank of Japan, FED, BCE) booste la consommation de telle sorte qu’il y a de plus en plus de bateaux sur les mers, de plus en plus de camions sur les routes, de plus en plus de voitures dans les rues, de plus en plus de climatiseurs, de volets électriques, de big data etc. Cela convient parfaitement à notre Président fort partisan du libre-échange qui sert grâce, sans cesse, à des produits nouveaux, le formidable appétit des consommateurs. On nomme cela le progrès. Ce modèle de sociétés, dites libérales, est prisé par les peuples du monde entier, y compris (et d’autant plus) par ceux qui y aspirent. Il y a donc opposition entre la soif de jouissance humaine et le souci de protection de la planète.

Emmanuel Macron (il n’est pas le seul) ne cache pas son appétence pour la société de consommation mondialisée, persuadé, non sans raison, que la baisse drastique de consommation entrainerait un effondrement du système. Ce qui est Impossible dans la réalité deviens possible dans la fiction. La Politique Spectacle, dont le Grand Débat est le fleuron, permet de faire croire à la résolution du dilemme. Pour autant, le GD n’a pas de légitimité Constitutionnelle, sauf à être ratifié par un vote ou un referendum.

Si une majorité d’électeurs votent pour Larem aux européennes, ce sera un début de caution des français sur la légitimité du GD. Dans le cas contraire l’exécutif, en tant que ‘’juge et parti’’ se mettrait hors la Loi, au moins pendant le temps où la modification de la Constitution permettrait, au même titre que le vote ou le referendum, de reconnaitre le GD comme expression populaire légale. J’entends nombre de commentateurs faire comme si le GD ne posait aucun problème institutionnel et démocratique : c’est tout simplement accepter de faire un premier pas vers la dictature.

 

 

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5 avril 2019 5 05 /04 /avril /2019 13:30

Que les français amateurs de politique spectacle se rassurent, le rideau tombe sur un dernier acte mais ce n’est pas la fin de la pièce. Hier pendant que le fou (Donald Trump) négociait un meilleur équilibre de la balance commerciale des États-Unis avec la Chine, le sage (notre Président) tâtait des saucissons au fin fond de la Corse. Voila, je crois, de quoi apaiser la majorité de nos concitoyens friands d’images folkloriques mais qui se fichent complètement de notre déficit commercial.

De tels propos laisseraient à penser que je n’aime pas le théâtre : il n’en est rien. J’aime la vie et aimer la vie c’est la capacité de voir et d’apprécier cet immense et formidable spectacle qui se joue sur la scène du Monde. Et puis je ne saurai citer aucune femme ou homme politique, digne de ce nom, qui ne soit pas doué pour le spectacle.

J’attend donc avec impatience la prochaine mise en scène de notre Président. Après « ôtez-vous de là que je m’y mette » qui lui valut un oscar, il fut applaudi dans son rôle de « Jupiter gravit l’Olympe en premier de cordée » tantôt sévère (avec les gens qui ne sont rien) tantôt exquis (avec les Allemands) Emmanuel Macron est un acteur remarquable doublé d’un metteur en scène hors pair. Il faut dire que sa troupe est à la hauteur : Édouard Philippe en chef scout fier de sa troupe et content de lui est parfait. Alexandre Benalla en Scapin séduisant retient les suffrages, quant à François Patriat, son rôle de majordome anglais encenseur de ses maitres lui va comme un gant. On ne peut pas les citer tous, mais que serait le pouvoir sans l’importance, comme au temps d’Eschyle, du cœur antique de l’Assemblée, dont les chants modulés nous ravissent.

La mise en scène de « Il faut contenter les pauvres en donnant aux plus riches » s’avère difficile, mais au théâtre tout est possible et notre acteur est un génie.

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1 avril 2019 1 01 /04 /avril /2019 17:35

Emmanuel Macron ne laisse le choix qu’entre maladresse ou duplicité.

Si, semaine après semaine, il a, sciemment, laissé la situation se dégrader. S’il a, délibérément, utilisé les casseurs et les ultras pour déconsidérer le mouvement des gilets. Si le grand débat n’était qu’un écran de fumée propre à gagner du temps et à noyer le poison. S’il a, comme un chasseur le ferait d’un faisan, accroché la France au plafond de la République en attendant que ses plumes tombent pour mieux la déguster :  il y a duplicité.

Mais si tout cela s’est passé dans la totale ignorance de ce que les gens allaient penser, dans la parfaite candeur du sérieux et des drames qui allaient se jouer, alors il y a maladresse. Cette maladresse, je la vois conséquente de son isolement de la plupart des français. Qu’y a-t-il de commun entre lui et l’homme de la rue ?  Lorsque dès le premier mouvement des gilets jaunes il a précipitamment annoncé la distribution pour 10 MDS (?) de poudre de perlimpinpin, tout le monde à bien vu que cela n’aurait aucun effet sur la suite du mouvement. Tout le monde sauf lui et son gouvernement. Quelles que soient les raisons de cette inaptitude, à saisir le pouls du peuple, n’empêche qu’elle est bien là et explique sans doute son réflexe de resserrer autour de lui sa garde prétorienne jusqu’à prendre pour porte-parole celle qui assume, haut et fort de mentir pour protéger son maitre.

Pour ma part je ne sais que penser de ce Président qui laisse, à ce point, son pays se dégrader, qui parait inconscient des revendications sociales et fait comme si de rien n’était.

Après tous les outrages infligés à la République (Non-respect des institutions, inégalités sociales, ministres incompétents maintenus par népotisme) viendra bientôt un temps de vraie démocratie : le vote aux européennes. Si le résultat est en faveur du Président Macron et de son clan, alors, une nouvelle fois, les français n’auront encore rien compris.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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