Le Conseil Constitutionnel dit ne pas avoir eu le temps de garantir au mieux la sécurité juridique du texte sur la réforme des retraites.
Dans ces conditions, aucun Président, aucun Premier Ministre ne se hasarderait à faire voter un texte qui n’a pas reçu pleine et entière approbation du Conseil Constitutionnel. Que penser d’une Assemblée qui voterait une loi dont les plus hautes autorités constitutionnalistes disent que le bienfondé juridique n’est pas assuré et qui porte des aspects anticonstitutionnels ?
Une majorité de français est contre cette réforme mal conçue et mal ficelée, les réserves du Conseil en soulignent les défauts et les irrégularités. Un Gouvernement ‘’normal’’ en prendrait acte et remettrait tout à plat. Si l’exécutif persiste à tordre la Constitution, la France prendra la route d’un dirigisme, enfanté, il est vrai, par le suffrage universel.