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23 février 2017 4 23 /02 /février /2017 10:58

La balle est dans le camp des français…

 

Nous verrons bientôt, au lendemain des élections, la pertinence de ce que disait Aristote : « C’est le caractère moral de l’orateur qui amène la persuasion quand le discours est tourné de telle façon que l’orateur inspire la confiance »

Pour ma part il est clair que les enlisements de Benoit Hamon dans les méandres de ses rassemblements étriqués montrent, à l’évidence, qu’il n’a pas les épaules. Ce sera donc, au second tour, un duel entre Marine Le Pen et François Fillon ou Emmanuel Macron. La victoire revenant à l’un des deux derniers pour cause de coalition contre le FN.

Alors, si l’on s’en tient à Aristote, lequel de François Fillon ou d’Emmanuel Macron est le plus à même d’inspirer confiance ?

Aux Primaires de la droite, François Fillon avait requis cette confiance. Jusque-là, il n’avait cessé de se construire une image d’homme de bien, à cheval sur l’éthique, prompt à fustiger tous ceux qui s’écartaient du droit chemin. « Il y a une injustice sociale entre ceux qui travaillent dur pour peu et ceux qui ne travaillent pas et reçoivent de l’argent public » disait-il… De cela on sait ce qu’il en est aujourd’hui.

 

En ce qui concerne Emmanuel Macron, François Bayrou saura-t-il être le Père politique de ce « Petit Prince » très doué mais aux élans enfantins ?

Emmanuel Macron saura-t-il profiter de l’expérience du ‘’vieux’’ routier des campagnes présidentielles ?

Rien n’est joué si l’on s’en tient à la rigidité du caractère dont François Bayrou a fait preuve jusqu‘à présent. Rien n’est joué quant à la capacité d’Emmanuel Macron d’absorber cette tutelle.

Et puis je me demande si les Français sont bien sensibles aux conditions que pose le Maire de Pau : "Je demande expressément que le programme qui sera présenté comporte en priorité une loi de moralisation de la vie publique. Je refuse, comme j'ai refusé toute ma vie, que des intérêts privés prennent la vie publique en otage. Je ne céderai rien sur la séparation nécessaire de la politique et de l'argent, c'est l'occasion ou jamais de l'imposer", a-t-il exprimé avant d'appeler le pays à "résister à la pente universelle qui cherche à réduire sans cesse la rémunération du travail »

 

Réponse le 23 Avril

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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