25 février 2017
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Je revois dans tes yeux,
Le temps des jours heureux,
La terrasse au matin, que la lumière irise
Et nos mères qui rient en disant des bêtises,
Et le beurre étalé, et l’odeur du bon pain.
Je revois dans le soir tout en haut de la tour,
Les vitraux enflammés par le soleil couchant,
« Anne, ma sœur Anne ne vois-tu rien venir ?
Si fait, je vois au loin les chevaux galopant
Des hardis chevaliers qui nous viennent quérir ».
Je revois à la nuit dans le salon chinois,
A la faible lueur d’une lumière jaune,
S’élever les volutes du tabac odorant,
Le chat sur mes genoux très doucement ronronne,
C’était chouette le temps où nous étions enfants.