Fin du premier acte… Jupiter qui était descendu de l’Olympe pour se glisser dans la peau d’un Président, place deux hommes liges à des postes stratégiques : l’un a pour mission de faire croire que le fils d’Apollon, accro de mondialisation, fait de l’écologie, (la mondialisation c’est du transport et le transport c’est de la pollution) l’autre au palais Bourbon pour tenir rênes courtes les élus de l’Assemblée Nationale.
Le rideau tombe sur un bilan assez décevant. La traque aux acquis sociaux relève d’un tableau de chasse impressionnant, où plus d’un retraité, plus d’un cheminot, plus d’un étudiant ont laissé des plumes, mais ni les actifs qui perdent du pouvoir d’achat, ni la croissance qui faiblit, ni la dette qui augmente, ni le déficit commercial qui persiste n’y trouvent leur compte. (Il se dit dans les arcanes célestes que là n’est pas le but. Ce serait la chasse aux plus faibles au profit des plus forts qui serait l’objectif dont Jupiter aurait reçu mission).
Au deuxième acte le rideau se lève sur Jupiter qui persiste à prôner la chasse aux pigeons. Les battues vont se multiplier et les fusils à deux coups seront remplacés par des carabines automatiques. A la fin du deuxième acte les français seront appelés à voter pour élire les députés européens. Peut-être voteront ils pour les séides de Jupiter car les Dieux ont le pouvoir de faire croire aux humains que les vessies sont des lanternes.