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26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 16:54

CSG

 

 

L’idée macroniste selon laquelle il faut favoriser ceux qui produisent au détriment de ceux qui coûtent, n’est pas, en soi, illogique. Mis à part les chômeurs, ainsi que ceux empêchés de travail pour des raisons physiques ou psychiques, il ne demeure que deux grandes catégories de profiteurs : les enfants et les vieux. Encore faut-il exclure aussi les enfants parce qu’ils sont des producteurs en puissance.

 

Il ne reste donc que les vieux, lesquels, non seulement ne rapportent pas, mais coûtent de plus en plus cher pour cause d’existences que les progrès--déraisonnables ? -- de la science n’en finissent pas d’allonger. 

 

Dans le temps d’avant—celui dont le mouvement ‘’En Marche’’ et ses ‘’constructifs’’ referme doucement la porte -- le sentiment venait enlacer la raison et il était du devoir des adultes de travailler pour nourrir, habiller, éduquer les enfants afin qu’ils aient, autant que possible, une meilleure vie que leurs ainés. Cela se faisait naturellement au nom de l’amour. Combien, « Dans leurs vieux pardessus râpés ont pris pendant des années, le même autobus de banlieue » pour permettre à leurs loupiots de prendre ‘’l’ascenseur social’’ Dans le temps dont je parle, le jour où les ‘’vieux’’ n’en pouvaient plus, les enfants, devenus adultes, trouvaient naturel de subvenir à leurs besoins. Ils estimaient honnête de payer des cotisations, dont ils bénéficieraient un jour à leur tour, pour assurer dans la décence le déclin de leurs anciens.

 

Le monde qui se profile tient compte de la lucidité des algorithmes et de l’intelligence artificielle, il tend à se débarrasser des scories affectives pour ne retenir que ce qui est propre à assurer une matérialité sans faille.

 

Sur ce point il reste beaucoup à faire. La société n’est pas encore prête à prendre des mesures radicales envers ceux qui coûtent cher et ne rapportent plus. Mais dans le contexte idéologique du pragmatisme Macronien, il y a fort à parier que les taxes sur les retraites n’est qu’un premier pas.  

 

Il ne faudrait pas que, dans cette histoire, les plus couillonnés soient ceux qui, bénéficiant aujourd’hui de la ponction faite aux anciens, se retrouvent demain avec des pensions de misère.

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