Curieux personnage que ce Président qui ordonne de « détruire », comme des rats, les malfaisants là-bas, mais qui les mets, ici, sous protection de l’Etat de Droit au même titre qu’un voleur de supermarché.
Puisque nous sommes en guerre et que la justice, indigente et débordée, pauvre de prisons, la justice des délinquants routiers et trafiquants en tous genres, est incapable de faire la différence entre un vulgaire malfaiteur et un dangereux terroriste, faisons juger ces derniers par des tribunaux militaires.
Puisque la police, noyée sous la paperasse, multifonction, multi commandements, ne répond pas à la spécificité du terrorisme, créons des sections de renseignements et de recherche placées (puisque nous sommes en guerre) sous le commandement de l’armée.
Puisqu’à la roue qui écrase et au couteau qui saigne le Président et ses ministres n’opposent qu’un état de droit pour temps de paix, des hommages posthumes et le rassemblement dans la dignité, prenons des gens qui fassent passer l’efficacité avant la vertu.
A la guerre comme à la guerre !