Après que François l’Impavide et son Premier, eurent légalisé les écoutes, établi l’état d’urgence, institué des fichiers et autres mesures censées distinguer les fous d’Allah des bons citoyens, le Peuple ressentit comme un soulagement, tant il est vrai que l’homme ayant acquis la liberté s’empresse toujours de la rendre.
Nonobstant, entre deux pastis, l’homme de la rue constate que la haute surveillance de millions de braves gens n’a pas empêché les assassins de loger tranquillement dans des quartiers de Bruxelles et de faire le va et vient entre chez eux et Paris.
En élevant la sécurité au rang d’idéal, le ministre de la police va un peu vite…On voit bien, dans la rue, que la jeunesse, à peine a-t-elle perdu la liberté, s’emploie à la reconquérir.