François Hollande : Un jour nous aurons à faire des choix et aménagements contre les difficultés d’aujourd’hui. Un jour?
May 12, 2013
François Hollande : Un jour nous aurons à faire des choix et aménagements contre les difficultés d’aujourd’hui. Un jour?
May 12, 2013
Le « Mariage » est une marque déposée depuis des siècles par les Religions. Tout emprunt abusif relève de la contre façon
May 12, 2013
« Un jour des choix et aménagements auront à être faits »…… « Il y a des causes qui doivent nous réunir…..Aujourd'hui, la lutte contre le chômage, le redressement productif, la place de la France dans la mondialisation sont des enjeux qui dépassent les clivages » a dit François Hollande.
Toute l’ambiguïté de François Hollande est contenue dans ces phrases prononcées le même jour, quasi en même temps, dans une interview de Paris-Match….
Je m’étonne que les professionnels de la Politique, les spécialistes de la « com. » ou même des psychologues ne saisissent pas l’occasion d’analyser cette aporie pour en extraire, sinon des raisons, au moins des explications sur la difficulté que le populaire ressent à comprendre où ce « Chef » veut en venir….Pour autant qu’il le sache lui-même finissent par se demander un grand nombre de Français.
Je regrette, pour ma part, de manquer des compétences suffisantes pour faire l’exégèse de la contradiction qui existe entre « Aujourd’hui la lutte contre le chômage, le redressement productif, la place de la France dans la Mondialisation sont des enjeux qui dépassent les clivages » et « Un jour des choix et des aménagement devront être faits »
Comme si un médecin nous disait : « Aujourd’hui votre maladie exige que, tous ensemble, nous mettions tout en œuvre pour vous soigner et qu’il ajoute : « Un jour il faudra faire une prescription »
De quoi filer aux urgences de l’hôpital le plus proche….
Depuis son élection, et pour la première fois, il semble que le Président, après avoir fait de sa première année comme un galop d’essai, ait pris conscience de sa haute fonction et des responsabilités qu’elle implique vis-à-vis de tous les Français. « Il y a des causes qui doivent nous réunir…..Aujourd'hui, la lutte contre le chômage, le redressement productif, la place de la France dans la mondialisation sont des enjeux qui dépassent les clivages » a dit François Hollande.
Oui ! Oui ! Et encore oui……..dépassons les clivages et luttons tous ensemble pour que la France prenne la place qui lui revient en Europe : la Première. Il faut en finir avec cette navigation à la godille qui fait perdre du temps et donne le mal de mer aux Français. Le moment de hisser les voiles et de fixer un cap est venu.
Hélas ! Il dit aussi : « Un jour, des choix et aménagements auront à être faits »
Non, Non, pas un jour ! Maintenant…..tout de suite….pas de temps à perdre. « Encore un petit instant Monsieur le bourreau »…..Point !
Pas de jour qui passe sans une mauvaise nouvelle : pertes d’emploi, baisse des ventes, déficit public … Plus on attend plus le Pays perd sa force et plus le redressement sera difficile…Le Président a promis un reflux du chômage dans six mois….
Alors voici François Hollande au pied du mur : va-t-il le sauter ou réfléchir encore dans l’espoir qu’en gagnant du temps l’obstacle finira par s’effacer ?
Toute l’ambiguïté de sa Personnalité est là : « Un jour…….. »
« Devant ma maison y a un pin terrible
Dont la grosse branche pourrait bien tomber.
Pour mon pauvre toit, quelle belle cible.
Cette branche-là, je vais la couper
Aujourd'hui peut-être, ou alors demain.
Cette chose-là me pose un dilemme
Je la couperai... té : après-demain
Et si je peux pas la couper moi-même
Je demanderai à l'ami Italien
Qui la coupera aussi bien lui-même…. »
Et maintenant, que va-t-il faire de tout ce temps qui se rétrécit? http://t.co/lyqppxvOPv
May 07, 2013
Il coule aux veines socialistes comme un sang de révolte contre l’exploitation de l’Homme par l’Homme….Pas facile en ce cas d’adouber l’« Entreprise »(1) en tant que machine à troquer la sueur humaine pour des bénéfices… D’où les affres schizophréniques des dirigeants de Gauche lorsqu’ils doivent gouverner un Pays.
Ceci explique-t-il cela ? : L’économie française est orientée vers la consommation et le service plutôt que sur la production. En témoigne le déficit commercial chronique de l’ordre de 70 milliards d’Euros par an. Dans ce genre d’économies, force est de maintenir un bon pouvoir d’achat lui-même moteur de consommation. Sauf que l’Euro exigeant un budget tendant à l’équilibre, surgit alors le dilemme entre régression ou compensation par une meilleure production de richesses. Encore faut-il ne pas mettre la charrue avant les bœufs (comme c’est, hélas, le cas actuellement). Ce n’est que lorsque les entreprises sont capables d’abonder des produits concurrentiels tant pour le marché intérieur que pour l’exportation, que le budget de l’Etat peut être ajusté en fonction de ce qu’elles rapportent. Ceci, avant même que l’on songe à réduire le pouvoir d’achat des ménages. Faute de quoi on conduit le Pays vers le chômage et la récession.
Bruxelles, malgré son obsession de voir tous les pays de la zone euro en équilibre budgétaire (seule condition pour aborder convenablement l’étape des « Eurobonds »), a bien compris que le coup de frein brutal du Président Hollande sur la chaussée glissante de la crise, allait faire déraper la France dans le mur. Bruxelles donne donc deux ans à la France pour rectifier le tir, prendre les mesures nécessaires sans réduire le pouvoir d’achat tout en redonnant la confiance, condition nécessaire à toute démocratie qui veut réussir. Ceci implique que l’on ferme les yeux sur le dérapage budgétaire et l’augmentation de la dette dont je rappelle que celle de l’Italie atteint sans catastrophe 130 % du PIB…
Reste à savoir s’ils (ceux qui nous gouvernent) auront assez de flair pour user du feu vert de l’Europe, s’ils auront assez de recul pour laisser filer un peu la dette (2), assez de courage pour remettre l’industrie à flot , plutôt que de prendre des mesures soi-disant vertueuses qui enfoncent le pays dans la récession et les français dans la déprime. François Hollande va-t-il cesser de punir les Français ?
1) On retrouve cette allergie à l’entreprise dans la publication des patrimoines des Ministres socialistes : Pas ou très peu de biens en actions
2) On nous prête pour rien….
José Manuel Barroso au sujet de l’Europe : « Autant je pense que cette politique est fondamentalement bonne, autant je pense qu'elle a atteint ses limites. Pour être couronnée de succès, une politique doit non seulement être conçue correctement, mais elle doit recueillir un minimum de soutien politique et social » Propos réalistes qui auraient dû être repris en échos par les socialistes allemands……Mais la réserve observée par Peer Steinbrück (Candidat SPD) en dit long sur la position de l’Allemagne après septembre. Même si le SPD remporte la victoire, la France ne devrait pas se faire trop d’illusions de ce côté là….
Sauf obstination, relevant alors de l’aveuglement, le Président Hollande sera bien inspiré de revoir sa copie. Cela implique une nouvelle orientation de la politique économique Française et un remaniement gouvernemental avant, au plus tard, fin 2013. Cela veut dire que les futurs acteurs doivent, dès à présent, se préparer pour entrer en scène.
Le nouveau cap politique devrait se fixer trois objectifs : Finances, Travail, Confiance…
Finance : A l’horizon 2017 le budget actuellement prévu en équilibre, reprogrammé en déficit à 3%.
Allègement des empilements politiques, restructuration des machines de l’Etat et réduction des coûts.
Diminution et réorientation de la pression fiscale pour redonner du pouvoir d’achat et privilégier la production.
Travail : Moins d’impôts sur la main d’œuvre, plus de TVA ciblée en fonction des ressources et des utilités.
Confiance : Une ligne simple et claire, des objectifs plausibles et précis, un Gouvernement solide.
Remaniement :
Premier Ministre : Emanuel Valls
Ministre des finances : Pierre Moscovici. Au Budget Nicole Bricq.
Quai d’Orsay : Laurent Fabius.
Intérieur : Jean Yves Le Drian
Garde des Sceaux : Martine Aubry
Education : Vincent Peillon.
Travail : Michel Sapin
La suite avec quelques autres Personnalités restant à choisir et un grand coup de balai y compris au « Château »…..
Il y a au PS un problème de tête qui pourrait se résoudre avec Jean- Marc Ayrault.
C’est une question qui se pose très sérieusement, et en premier lieu, à L’Allemagne, si le différent économique, social et culturel entre les Pays du nord de l’Europe et ceux du Sud continue, en s’amplifiant, de perdurer.
Passe encore pour Chypre, la Grèce, l’Espagne et le Portugal, mais on voit bien que, désormais, l’Italie et la France ruent dans les brancards. En France il est clair qu’une politique d’austérité (déjà bien assez difficile à mettre en œuvre dans le consensus) est, quoiqu’en dise François Hollande, vouée à l’échec dans un climat de désaveu populaire auquel vient s’ajouter la bronca du PS et les propres Ministres du Président…En Italie, M. Enrico Letta, le nouveau Chef du Gouvernement est, à peine élu, très clair… « L'Italie se meurt par la faute de la seule austérité, les politiques en faveur de la relance ne peuvent plus attendre »…Mais c’est quoi cette relance qui ne peut plus attendre ? C’est quoi, sauf trouver du Pétrole sous le Quirinal ? Plus de pouvoir d’achat, donc moins d’impôts et plus de dette. D’où le secours de l’Europe…En dehors des mots et des déclarations d’intention que veulent concrètement les ténors de la Gauche Française et en Italie Enrico Letta ?
1) Des Eurobonds, soit la mutualisation des dettes qui aura pour effet de profiter à L’Italie et de pénaliser l’Allemagne (et la France) en lissant les écarts des taux d’intérêts dans la zone Euro tout en ouvrant la porte à de nouveaux excès d’emprunts.
2) Une emprise politique sur la BCE permettant d’abonder des « Liquidités » propres à servir l’investissement (excellente chose) mais aussi les penchants de la Grèce pour une gabegie structurelle et administrative, les folies immobilières et prodigues de l’Espagne et les « combinaciones » berlusconiennes de l’Italie… Sans parler de la France qui, au départ de la Droite, cumulait déjà dette grossissante et déficit commercial chronique.
Comme toujours, dans les associations bancales c’est le plus solvable qui trinque en premier : d’où les réticences Allemandes. (CDU comme SPD) Mais comme l’Espagne, l’Italie, et la France ne peuvent survivre que dans un certain laxisme, que toute mesure de rigueur provoque l’effet inverse de celui souhaité, il n’y a d’autre solution que celle de la séparation… Ainsi les Latins pourront continuer à vivre selon leurs habitudes séculaires et ceux du Nord ne verront pas leur sérieux dilapidé.
Alors pourquoi serais ce à l’Allemagne de sortir de la Zone Euro ? Parce-que les Pays du sud lourdement endettés en Euros ne peuvent plus se libérer de cette monnaie. Par contre, une fois maîtres de sa dévaluation, ils pourront l’ajuster à leur guise. Les Allemands, au contraire, n’auraient aucun souci à reprendre le Mark dont la parité est égale à l’Euro. Restant dans l’Europe ils pourraient continuer à y commercer à l’aise car l’envie de leurs Mercedes n’est pas près de s’estomper.
Certains préconisent la solution de deux zones Euros, chaque zone ayant la maitrise de sa politique et de la valeur de sa monnaie…. Pourquoi pas ?
Intelligent et posé, Claude Bartolone Préside l’Assemblée Nationale avec brio…C’est une des personnalités du PS capable d’inspirer la confiance bien au-delà de son Parti.
Alors quelle mouche le pique ? Quelle est cette tarentule qui lui met telle folie dans les jambes qu’il en saute ainsi jusqu’au plafond ? Pourquoi cette attitude qui relève d’un brin d’hypocrisie et de beaucoup d’incohérence ?
Incohérence qui consiste à rejeter sur d’autres les effets néfastes de lois que l’on a, soi-même, fait voter…
Est-ce Angela Merkel ou l’Assemblée qu’il Préside qui a voté le pacte européen qui enchaine contractuellement la France à l’austérité ? Et la hausse de la pression fiscale ? Et la flexibilité du travail ?......
Alors pourquoi cette colère ? ....... En ce qui me concerne je vois plusieurs raisons :
1) Ce serait une sorte de connivence avec le gouvernement afin de donner plus de poids à la négociation en faveur d’un relâchement de la pression rigoriste Européenne.
2) « Moi, je ne me tairai plus», a-t-il prévenu, «je m’en suis fait la promesse depuis un certain 21 avril 2002, où nos silences assourdissants et nos petites lâchetés ont fait payer aux Français le prix fort: dix ans de droite». Faut-il voir dans ces propos le contre feu à une panique des Députés à l’idée de ne pas être réélus mais qui n’osent pas pour autant s’opposer à des mesures qui inquiètent l’opinion publique ? Voter l’austérité tout en faisant croire qu’on en est pas responsable est une des « ficelles » qui a fait ses preuves au PS.
3) Peut-être que François Hollande en délayant la faute d’un seul Ministre sur l’ensemble des élus, en les contraignant par un strip-tease dégradant à prouver leur virginité, a fortement froissé M. Bartolone jusque dans sa dignité. (Ce en quoi je le comprends parfaitement). Ceci ajouté aux mesures sur le cumul des mandats et à l’inquiétude perceptible dans les circonscriptions a fait monter la moutarde… bien au-dessus du nez me semble-t-il….
Reste son fameux « Moi je ne me tairai plus » : Dorénavant sa position sera très difficile…Entre désaccords exprimés ou « silences assourdissants des petites lâchetés »
Quand je compare l’énorme labeur des Socialistes (et leurs efforts en communication) au désaveu de l’opinion publique, je me dis que quelque chose ne va pas. Je cherche en vain la raison…. Serais-ce dû à la complexité de l’intelligence des élites qui la rend inaudible des masses citoyennes ? Le besoin de « Pensée complexe » (1) chez les intellectuels s’accorde mal avec le caractère simpliste de l’attente populaire. Le fameux « Cap » de Jean-Marc Ayrault sortirait peut-être de la brume si, plutôt que par ses discours, il était expliqué en bandes dessinées.
Pourtant, pendant la campagne, les Socialistes ont su toucher les électeurs par un slogan primaire : « C’est la faute à Sarko ».
Bien que cette formule vaille encore (son effet de nuisance s’étalera sur plusieurs années) certains, comme M. Bartolone, ont compris qu’une autre cible devait prendre le relais. Comme « La boite à outils » vient à peine d’être livrée, M. Sapin a juste le temps d’enfiler son bleu pour que la promesse d’un recul du chômage soit tenue. IL est donc temps que « C’est la faute à Merkel » fasse suite à « C’est la faute à Sarko ». Cet aphorisme a l’avantage d’être simple, facile à comprendre et de tenir au moins jusqu’à septembre, date à laquelle M. Sapin, grâce à ses outils, aura pu colmater la fuite.
D’autant, qu’avec un peu de chance, Mme Merkel étant virée, disparaitra avec elle cet « égoïsme » (très teuton) que Claude Bartolone dénonce comme une cause des malheurs de certains Pays d’Europe que la France, par solidarité, s’emploie à rejoindre.
Alors, de connivence avec le SPD Allemand, les Français obtiendront que la BCE ait le droit de racheter de la dette Italienne ou Française et faire marcher la planche à Euros de telle sorte que, comme le font les Américains, l’Europe puisse échanger des marchandises bien réelles contre de la monnaie de singe.
Reste l’hypothèse que Mme Merkel soit réélue……..Nous aurions, en dernier ressort, la ressource de leur faire la guerre, avec des chances de la gagner puisque le gros de nos troupes serait rentré du Mali et que Horst Tappert est décédé.
Toutefois, par simple prudence, je suggère d’aller sans plus attendre chez « Monsieur Bricolage » pour repérer de nouveaux outils.
1) Edgar Morin