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14 février 2020 5 14 /02 /février /2020 16:24

Nous assistons en ce moment à une opération de merchandising politique particulièrement glauque qui ne grandit pas la République.  La Constitution n’oblige pas le Président de la République à sauvegarder l’union des français ni à garantir l’honneur de la République. Emmanuel Macron est donc dans son droit légitime lorsque il concourt à la fracture sociale, à la mésentente générale et laisse la démocratie se vautrer dans le déshonneur.

Je suis conscient que parler d’honneur aujourd’hui, au temps des réseaux sociaux, de l’intelligence artificielle, du pragmatisme roi et du pognon frise le ridicule.

Pourtant la ‘’science sans conscience n’est que ruine de l’âme’’ et la morale n’est pas que vertu, elle est aussi nécessité.

 

 

 

 

 

 

 

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11 février 2020 2 11 /02 /février /2020 13:58

 

Malgré les contestations populaires, malgré les manifestations, malgré les grèves, malgré les oppositions à l’Assemblée, malgré le Sénat, malgré les avis du Conseil d’État, le Pouvoir tient bon pour mettre en œuvre une réforme à laquelle personne ne comprend rien. Il est de fer, il est d’acier, il fait face à toutes les contraintes démocratiques en les brisant une à une. Formidable Pouvoir qui, en réalité, est en train de fondre à vue d’œil. Chaque jour, chaque mois qui passe le rapproche de sa mort programmée en 2022. Pourra-t-il, comme le Phénix, renaitre de ses cendres ? Pourra-t-il faire que ceux qu’il a si durement malmenés s’enflamme à nouveau d’amour pour lui ?

La réélection des macronistes reste à l’état d’hypothèse face au réel de la date butoir vers laquelle, pour le moment, ils foncent à pleine vitesse sans se soucier du moindre ralentissement. Combien de ces élus, aujourd’hui fiers à bras, vont rester sur le carreau ? Certes BlackRock et ses 7.000 milliards $ de gestions d’actifs ne pèse pas qu’un peu sur les politiques du Monde y compris la nôtre. Ce Léviathan financier, au pouvoir immense, peut-il influencer les élections et les sauver du désastre ?

N’empêche que dans le climat social et politique actuel, la perspective des élections va prendre de plus en plus de place dans les débats mais les petits français sont-ils de taille à résister à cette force mondiale, désormais plus puissante que les États ? En se rangeant à ses cotés Emmanuel Macron ne fait-il pas preuve de sagesse ?

 

 

 

 

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10 février 2020 1 10 /02 /février /2020 08:21

La capacité de nuisance d’un pouvoir qui pense que le progrès fera que nos enfants devront travailler plus longtemps pour gagner moins, est tributaire du temps. Le pouvoir actuel dispose encore de vingt-cinq mois, toutefois renouvelables pour cinq ans si le peuple le décide ainsi. La démocratie a ceci d’épatant en ce quelle permet de choisir les verges pour se faire battre.

 

 

 

 

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4 février 2020 2 04 /02 /février /2020 08:15

Emmanuel Macron a besoin d’un second mandat pour essayer de rattraper le revers du premier. Cette évidence qui n’est pas encore d’actualité apparaitra bientôt.

Bientôt viendra le temps de la « Peau de Chagrin » où chaque mois qui passe rétrécit le temps de vie du mandat Présidentiel. Bientôt s’inversera l’ordre des facteurs. De Maitre de toutes choses (y compris des horloges) Emmanuel Macron, passera du rôle de soumetteur à celui de soumis. Soumis à ceux, partisans mais aussi opposants que ses adeptes, comme Richard Ferrand, présument antidémocrates mais difficiles à repérer dans le secret de l’isoloir.

Dans le contexte je gage que la campagne de la Présidentielle s’engagera plus tôt que prévu. J’attends d’entendre le discours que tiendrons, le moment venu, les afficionados du Chef de l’État. Reste à savoir si les ébouriffantes proclamations de Sibeth Ndiaye suffiront à lui rendre son trône.

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3 février 2020 1 03 /02 /février /2020 08:04

Était-ce intuition : « cet art acrobatique de penser au plus près » ? * Était-ce expérience ? L’Histoire nous parle de ces loups de mer qui flairaient la tempête avant qu’elle ne survienne. Édouard Philippe, Gérald Darmanin sont-ils de cette trempe ? Ils ne sont pas de ceux qui quittent lâchement le navire, ils sont simplement lucides, conscients qu’il est temps d’enfiler un gilet de sauvetage. Sont-ce les prémices d’une fin de règne ou un nouvel élan de la Macronie ? La réponse est dans les urnes.

Peu importe : quel que soit le résultat, même si Emmanuel Macron sauve sa couronne, les Ministres et les Députés de la République en Marche n’auront pas, à quelques exceptions près, d’avenir politique avec lui. Les plus fins l’ont compris.

Les Municipales sont, pour ceux qui ont déjà pigé, l’occasion rêvée pour s’échapper du piège Larem, mais l’exemple de Benjamin Griveaux montre bien que ce n’est pas facile.

 

*Jankéléwitch

 

 

 

 

 

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31 janvier 2020 5 31 /01 /janvier /2020 08:43

Je suis de ceux qui contestent la position autoritariste du gouvernement sans, pour autant, en récuser la légitimité. En 2017 une majorité d’électeurs ont voté pour le tenant d’un programme qui remettait en cause les spécificités sociétales françaises pour en bâtir de nouvelles plus compatibles avec le ‘’Monde Nouveau’’. La mise en œuvre de ce programme exigeait une force capable de faire plier (de gré ou de force) les français aux exigences de la mondialisation.

La première étape semble réussie, ni les manifs, ni les grèves n’ont ébranlé le gouvernement dans sa volonté de réduire le coût des retraites tout en laissant la partie belle aux organismes privés.

Pourtant ce régime est fragile car il reste soumis aux aléas du suffrage universel dont le compte à rebours va bientôt commencer. On voit les plus lucides assurer déjà leurs arrières.

 

 

 

 

 

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29 janvier 2020 3 29 /01 /janvier /2020 08:46

Il ne faut pas confondre autoritarisme avec dictature ou despotisme.

L’autoritarisme se pare de la légitimité que lui confère le suffrage universel, de l’ambiguïté constitutionnelle et du soutien de l’assemblée. En foi de quoi l’autoritarisme peut, tout à fait légalement, imposer une réforme dont personne ne veut, ni les gens ni le Conseil d’État.

En niant l’autoritarisme, JM Apathie nie non seulement la cause profonde des troubles sociaux mais aussi la façon dont elle a été réprimée. Il passe également par pertes et profits le refus d’une majorité de français et du Conseil d’État.

Dans quelques mois les électeurs auront à choisir entre la continuité de l’autoritarisme et un pouvoir plus enclin à écouter la population. Autrement dit entre Emmanuel Macron et quelqu’un (ou quelqu’une) dont le charisme serait à la hauteur.

 

 

 

 

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27 janvier 2020 1 27 /01 /janvier /2020 10:27

En disant que l’avis du Conseil d’֤État n’est qu’un avis et n’emporte pas la responsabilité de l’État, Jean Baptiste Djebbarri fait trembler la République jusque dans ses fondations. Crée en 1799 par Bonaparte cette Institution plonge, sous diverses formes, ses racines jusqu’à Saint Louis. Composée de juristes les plus éminents voici que ses avis sont contestés par un homme dont la formation aéronautique, pour aussi brillante qu’elle soit, laisse planer des doutes sur sa capacité à rejeter d’un revers de main les avis de la plus haute juridiction de France.

A moins qu’il ne le fasse au nom du Césarisme qui prévaut aujourd’hui. Un Césarisme qui ne peut admettre la moindre contradiction fusse au prix de l’inconstitutionnalité. Un Césarisme qui va imposer à une majorité qui est contre, une réforme mal conçue, mal ficelée, mal financée dont le Conseil d’État dit, en termes polis, qu’il faut la mettre à la poubelle.

Ce mépris envers les plus hautes Institutions ancestrales à au moins le mérite de montrer au grand jour la spécificité substantiellement dirigiste d’Emmanuel Macron.

 

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26 janvier 2020 7 26 /01 /janvier /2020 10:51

Le Conseil Constitutionnel dit ne pas avoir eu le temps de garantir au mieux la sécurité juridique du texte sur la réforme des retraites.

Dans ces conditions, aucun Président, aucun Premier Ministre ne se hasarderait à faire voter un texte qui n’a pas reçu pleine et entière approbation du Conseil Constitutionnel. Que penser d’une Assemblée qui voterait une loi dont les plus hautes autorités constitutionnalistes disent que le bienfondé juridique n’est pas assuré et qui porte des aspects anticonstitutionnels ?

Une majorité de français est contre cette réforme mal conçue et mal ficelée, les réserves du Conseil en soulignent les défauts et les irrégularités. Un Gouvernement ‘’normal’’ en prendrait acte et remettrait tout à plat. Si l’exécutif persiste à tordre la Constitution, la France prendra la route d’un dirigisme, enfanté, il est vrai, par le suffrage universel.

 

 

 

 

 

 

 

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23 janvier 2020 4 23 /01 /janvier /2020 10:01

La punition des gens ne résoudra pas la crise, la solution est politique, pas judiciaire. Évidemment il est plus facile de réprimer que de convaincre, plus facile de diviser que de rassembler, plus facile d’imposer que de concilier, mais la vraie démocratie est à ce prix.

Pour un homme (je parle du Premier Ministre) qui a dit considérer la politique comme un match de boxe, donner des leçons de démocratie relève de la farce. La démocratie est, par définition, partie intégrante de la politique et dans une démocratie la politique est, ou devrait être, tout le contraire d’un ring où l’on ne fait qu’échanger des coups. De la part d’un personnage censé (aux termes de la Constitution) « Déterminer et conduire la politique de la Nation » cette conception brutale de la chose publique est hasardeuse et inappropriée. Pour ma part, j’y vois, la part de responsabilité du pouvoir qui induit, par réaction, des actions syndicales (?) inconséquentes et nocives. 

Depuis Alain Juppé (exceptions mis à part) les Chefs de Gouvernement qui se sont succédé se prennent pour des matadors. Dans son « Discours sur la Servitude Volontaire » la Boétie conseillait déjà aux Princes de ne pas réveiller le taureau qui dort.

 

 

 

 

 

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