Le Président de l’Assemblée ne fait sans doute qu’exprimer la pensée du Chef de l’Etat en qualifiant de « faute » le refus allemand de négocier avant le résultat du verdict populaire initié par Alexis Tsipras.
Cette attaque frontale met un point d’orgue aux nombreuses critiques que la Gauche porte à l’Allemagne.
En ce qui me concerne, je considère comme faute tout ce qui montre aux marchés la fragilité de nos rapports avec les allemands.
Au moment où la crise grecque porte tort à la zone euro, au moment où notre propre dette ne cesse de croitre, il serait bête que, pour des raisons politiciennes, des paroles immatures ou des attitudes bravaches conduisent à faire monter les agios.