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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 14:44

Le Président de l’Assemblée ne fait sans doute qu’exprimer la pensée du Chef de l’Etat en qualifiant de « faute » le refus allemand de négocier avant le résultat du verdict populaire initié par Alexis Tsipras.

Cette attaque frontale met un point d’orgue aux nombreuses critiques que la Gauche porte à l’Allemagne.

En ce qui me concerne, je considère comme faute tout ce qui montre aux marchés la fragilité de nos rapports avec les allemands.

Au moment où la crise grecque porte tort à la zone euro, au moment où notre propre dette ne cesse de croitre, il serait bête que, pour des raisons politiciennes, des paroles immatures ou des attitudes bravaches conduisent à faire monter les agios.

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 10:34

--L’effet Papillon : Au regard du PIB mondial, la Grèce pèse celui du papillon. Mais l’équilibre financier global est si précaire que le défaut de ce lépidoptère pourrait tout faire basculer. Vu par Washington, l’impact financier Grec relève de la piqure de moustique, mais c’est l’effet papillon qui justifie l’alarme de Barak Obama.

--On confond la crise Grecque avec celle de la Zone euro. Une monnaie unique pour des économies différentes ce n’est déjà pas facile, mais une monnaie unique sans gouvernance c’est la cata. La question est simple : qui gouverne la zone euro ? M. Junker ? Mme Merkel ? M. Hollande ? Mme Lagarde ? M. Draghi ? A moins que ce ne soit ces trois experts, non européens, récemment nommés…

-- La disparité, la complexité de l’Euro group justifierait une structure de commandement particulièrement compétente et solide. La crise Grecque n’est qu’un symptôme de ce manque de charpente. Faute de vision claire et de moyens de pilotage, l’actuelle machine à repousser les problèmes fonctionnera tant que la BCE fera marcher sa planche à billets. Cette politique conduit droit au mur.

--Puisque Mme Merkel laisse flotter les rubans, il appartient à François Hollande de dire stop et de mettre les pieds dans le plat. Ne pas le faire sera l’erreur historique qui ternira son quinquennat et remettra en cause sa réelection de 2017. En ne ciblant que la Grèce Nicolas Sarkozy fait une erreur, mais, au moins, lui a compris qu’il était temps de dire : ça suffit comme ça !

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 10:37

1) Puisque la Grèce (et pour cause) ne veut pas sortir de l’Euro, puisque l’Europe ne veut pas que la Grèce quitte l’Euro, la Grèce restera dans la zone-euro.

2) Puisque la Grèce (et pour cause) ne remboursera pas sa dette, puisque l’Europe fera semblant de la réclamer, la dette grecque est vouée au rôle de serpent de mer.

3) Puisque la Grèce n’a ni structures, ni volonté, ni maturité politique propres à égaler les autres pays de la zone-euro, force sera d’y pallier en finançant à fond perdu la Grèce pour la maintenir dans le giron européen.

4) Puisque les autres pays de la zone euro, eux-mêmes empêtrés dans la dette et le chômage, n’ont pas la capacité (ni trop l'envie) de payer pour les Grecs, la seule issue consiste à faire appel à la BCE et à sa planche à billets.

Une nouvelle fois ce sont les faits qui écriront l’histoire et non pas les palinodies. Reste à savoir :

a) Comment vont réagir les peuples des pays qui, eux, paient leurs dettes et limitent leurs déficits ?

b) Quant sera-t-il de cette fausse monnaie si elle n’arrive pas à se recycler dans l’économie réelle ?

c) La Grèce est-elle le grain de sable qui va enrayer la machine Euro ?

Le fait Grec ouvre la porte des partis populistes et de l’incertitude politique dans la Zone euro.

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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 10:08

--La Grèce est incapable de rembourser ses prêts: conséquence logique de son impuissance à s’assumer au sein de la zone euro. Mais les Grecs plutôt que d’admettre leurs carences, préfèrent rejeter la faute sur l’Union.

A noter que la dite Union n’est pas innocente des malheurs de ce pays. D’abord en le faisant entrer dans la zone Euro. Ensuite en lui accordant des prêts aux remboursements improbables . Enfin en forçant la Grèce à redresser son économie en tapant sur les plus démunis.

--Le vrai problème n’est pas dans le défaut passé mais dans ceux à venir. Pour des raisons tangibles mais aussi culturelles, la Grèce a besoin et aura besoin d’aides financières pour rester dans la zone euro.

--La machine européenne à repousser les obstacles va s’appuyer sur la BCE. Le QE de la Banque Centrale, qui se chiffre déjà à plus de mille milliards d’euros, n’en est sans doute pas à quelques centaines de milliards près.

--La question deviendra politique : Les gouvernements, dont les peuples suent sang et eau pour rembourser leurs dettes, vont avoir du mal à expliquer pourquoi ils font cela plutôt que d’exiger de la zone euro de profiter, eux aussi, de la manne de la planche à billets. De droite ou de gauche les partis populistes auront le vent en poupe.

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27 juin 2015 6 27 /06 /juin /2015 10:30

Tant que l’Etat voudra résoudre seul le problème, tant que l’Etat n’aura pas compris que le terrorisme est l’affaire de tous, tant qu’il ne fera pas de la prévention la plus basique le devoir de chacun…

En effet, comment se fait-il qu’une usine classée Seveso puisse accréditer du droit d’aller et venue une entreprise qui emploie un livreur connu et fiché par la police pour ses liens avec le salafisme ?

D’abord se poser ces questions. Ensuite ne pas croire que doter la police des moyens de fliquer la masse des français sera plus efficace que la vigilance de chaque chef d’entreprise, de chaque responsable de chaque citoyen.

Encore faut-il accepter leur collaboration et leur éviter le risque d’un procès pour soupçon de racisme et de xénophobie.

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 08:25

Je me demande si, pavés dans les vitres, autos renversées, visages tuméfies, sont les bonnes images à donner au Comité Olympique juste au moment où l’on sollicite la tenue des Jeux à Paris…

A moins que l’on ne veuille pousser plus loin l’image déjà exécrable des taxis parisiens en promouvant le tourisme qui fait boum. Injures et torgnoles comprises dans le forfait dès le premier taxi. En supplément, séjour à l’hôpital et bras cassé.

Après tout, cette idée n’est guère plus biscornue que celle d’utiliser des voitures de place de cinq mètres de long pour transporter un seul passager dans des artères archi encombrées.

Pas plus absurde que de nous servir la ixième réunion de la ixième dernière chance pour, in-fine, donner des milliards à la Grèce contre des promesses dont tout le monde sait bien qu’elles ne seront pas tenues.

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 08:45

Il faut dire qu’on lui en a fait voir…

--De Gaulle : Hautain au point de refuser de se soumettre à l’Otan. Avec son ami Adenauer il aurait été fichu de faire une Europe à Cinq capable de faire de l’ombre aux Etats-Unis. Heureusement Mai 68 et la vieillesse ont mis fin à leurs actions.

--Chirac : Prétentieux jusqu’à oser dire devant l’ONU que la guerre d’Irak était une connerie.

--Sarkozy : Imprévisible et casse-cou n’hésitant pas à prendre l’initiative de s’entendre avec Poutine sur la Géorgie. Insolant au point de se mêler de dénouer la crise que Wall-Street avait si bien concoctée.

Et avec tout ça on s’étonne que le Tonton les ait surveillés.

Enfin Hollande est arrivé. Excellent élève, intelligent comme pas un, souple comme pas deux, c’est l’élément rêvé. Oncle Sam fera tout pour l’aider à redoubler.

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 10:23

La Ve République, régime Présidentiel, n’est pas techniquement une démocratie, c’est un fait : le peuple n’exerce ni pouvoir ni contre-pouvoir. Il restait cependant au Parlement le soin de donner le change en faisant croire que l’opposition disposait, si ce n’est d’une force, au moins d’un certain respect de la part du Gouvernement.

Il n’était, que de regarder les séances des questions au gouvernement, pour savoir, qu’il n’en est rien.

Mais, grâce à un vrai talent, c’est Christiane Taubira qui en a apporté l’indiscutable preuve…Tantôt féroce envers celui rejeté au rang de « déchet de la pensée humaine », tantôt grivoise vis-à-vis de cet autre taxé d’onanisme parlementaire (et suspecté d’y prendre grand plaisir) la Garde des sceaux fait plier de rire l’hémicycle.

Bien que ces retours à la niche soient parfois incités par ceux-là même qui en sont victimes, il n’empêche que la hargne ou le ridicule dont ils font l’objet dénote un manque sidéral d’importance de la part des élites qui détiennent le pouvoir.

Tout en remerciant Mme. Taubira de transformer l’atmosphère chiante (parfois lugubre) du Parlement en sketches hilarants, les gens seront de plus en plus nombreux à se demander pourquoi voter pour des édiles qui n’ont d’autres rôles à tenir que celui d’Auguste.

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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 13:12

Sauf à refuser d’admettre qu’un mouvement n’existe que grâce aux gens qui y adhèrent (et votent pour lui) on ne peut anathématiser un Parti sans stigmatiser, ipso-facto, ses électeurs.

Cela étant, il faut tirer des propos de Vincent Cassel que les millions de français qui votent pour le FN sont « Une bande de mecs grossiers, vulgaires, incultes, énervés»**...Ça fait beaucoup…

La société spectacle a beau donner à croire que notoriété fait raison, les études montrent que, contrairement à ce que dit Vincent Cassel, tous les partisans du Front National ne sont pas une bande de mecs grossiers, vulgaires, incultes et énervés. Il y a, à l’évidence, d’autres causes qui justifient la montée de ce Parti.

*Chateaubriand

** Vincent Cassel chez Michel Denisot

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 14:21

Jusqu’à présent le régime Présidentiel de la Cinquième République laissait planer un flou sur le réel pouvoir du Parlement.

Certes, nous savions que le Sénat, essentiellement composé de notables, ne jouait qu’un rôle de « Conseil des Sages » et que le vrai pouvoir, de par leur droit à voter les lois, restait acquis aux Députés.

Nous savions aussi que le régime Présidentiel disposait de l’arme du 49.3 et des ordonnances pour, le cas échéant, se passer de l’Assemblée. Mais, sauf erreur, c’est la première fois qu’un Gouvernement utilise son bazooka contre ses propres députés.

Ce faisant, il se libère de toute contrainte, et pose le masque de la Cinquième République en dévoilant son véritable visage : celui d’une sorte de monarchie (au sens de pouvoir d’un seul) constitutionnelle, à mandat limité.

Mais, plus le pouvoir est grand, plus sa lame risque de se retourner contre celui qui le détient. Le repli de l’exécutif dans le totalitariste ne peut se justifier que par les résultats. Faute de quoi cela ouvre la voie aux partis extrémistes.

Pour François Hollande et Manuel Valls, le temps des annonces non suivies d’effets, est maintenant compté.

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