La France aura beau tortiller du derrière pour déféquer droit, elle n’arrivera pas (à moins de sortir de l’Europe) à bien viser le trou sans qu’il y ait plus de convergence fiscale et sociale dans le zone UE.
Emmanuel Macron le sait bien puisqu’il se décarcasse pour prendre, avec l’Allemagne, le leadership d’une Europe à deux vitesses qui, dans un premier temps, harmoniserait ses règles dans l’espoir de voir d’autres pays rejoindre ce noyau dur.
Selon la propre expression du Chef de l’Etat il s’agit d’abord d’avoir ‘’plus de convergence avec l’Allemagne’’. Ce n’est pas impossible puisque ce diable d’homme est capable de vendre des poêles à bois au Sahara, mais cela équivaut au mariage de la carpe et du lapin.
En effet, mis à part une passion commune pour l’Europe (laquelle, pour le moment, profite plus à l’Allemagne qu’à la France) rien ne ‘’converge’’ vraiment entre ces deux pays.
--Ni le régime : Ici monarchique, là-bas coalition.
--Ni l’organisation : Ici jacobine, là-bas fédérale.
--Ni l’Euro (par rapport aux économies) : Ici surévalué, là-bas sous-évalué.
--Ni le déficit budgétaire : Ici en déficit de 70 milliards, là-bas en excèdent de 28milliards
--Ni la balance commerciale : Ici déficitaire, là-bas excédentaire (122milliards)
--Ni en Entreprises de Taille Intermédiaire qui créent de l’emploi et tirent à l’export : Ici 4000, là-bas 10000.
Mais dans un temps où le virtuel et plus fort que le réel, où l’apparence compte plus que la vérité, tout est possible… à condition de ne pas croire en ce qui est : Le PIB par habitant français est à a traine tandis que le chômage se porte bien.