Les Français ne sont pas tous des Bettencourt :
Huit millions sont sous le seuil de pauvreté. (Moins de 960E par mois)
Six millions sont chômeurs ou affiliés.
Soit un total de quatorze millions, qui non seulement ne contribue pas, mais induit un énorme cout social.
C’est vingt-trois pour cent de la population Française qui en subit les effets économiques et psychiques :
--Perte de revenu (partiellement compensé par diverses allocations), baisse du pouvoir d'achat.
--Sentiment d'exclusion, difficultés psychologiques pour un premier emploi ou un réemploi. --Effritement du lien social, marginalisation d'une partie de la population.
Et puis parmi les chanceux qui ont un travail près de quatre millions d’entre eux touchent le smic. Dès lors privés d’aides sociales beaucoup se retrouvent avec un pouvoir d’achat inférieur à celui d’un chômeur. Vu le prix des loyers certains, surtout à Paris, n’arrivent même plus à se loger.
Oui le problème Français est bien là plus de 35% de malchanceux, pauvres, chômeurs et smicards qui pèsent sur les recettes de l’Etat.
L’Europe et ses effets d’externalisations, la Mondialisation non régulée, s’ils profitent à beaucoup, creusent le fossé de l’inégalité d’où le risque de conflits sociaux.
Dans l’immédiat une seule solution : stopper la saignée délocalisatrice et retisser le tissus facturier Français.