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15 janvier 2019 2 15 /01 /janvier /2019 16:17

Gouverner c’est choisir

A propos du grand débat, le Maréchal Foch, général en chef des armées alliées, vainqueur de la grande guerre, disait « Une Assemblée qui veut décider doit être en nombre impair et trois c’est déjà trop » … Clémenceau a plus tard expliqué : J’avais le choix entre le sage (Pétain) et le fou (Foch) mon instinct m’a dit de prendre le fou et c’est le fou qui a gagné. Pourvu que le grand débat le fasse mentir.

Mendès France fut l’un de ces grands hommes d’état dont nous manquons cruellement aujourd’hui.  Dans un discours majeur (3juin 1953) il a dit : « On ne peut pas tout faire à la fois. Gouverner, c'est choisir, si difficiles que soient les choix » Nous voici au cœur du problème : Emmanuel Macron a choisi, il a choisi de favoriser les investissements étrangers et d’opter pour la mondialisation.

--Les investisseurs étrangers veulent peu ou pas d’impôts, de la main-d’œuvre compétente et bon marché, des lois en faveur du grand capital, toutes choses qui sont antinomique avec une politique sociale bénéfique généreuse telle que la conçoivent les gilets jaunes. Monsieur Perri a beau expliquer que taxer les riches ne rapporte rien, les français ont du mal à le croire.

--De la même manière le Président est un adepte de la mondialisation à outrance, laquelle est parfaitement contradictoire avec l’écologie. Quand l’une empeste l’atmosphère tout en procurant du confort, l’autre exige des efforts que la majorité des gens ne sont pas prêts à accomplir.

On ne peut comprendre le malentendu entre Emmanuel Macron et les classes moyennes et ouvrières françaises sans admettre que le Président n’est pas, comme ses prédécesseurs entièrement absorbés par les affaires franco-françaises. Il fait partie de ce monde nouveau, comme il se plait à le nommer, qui est aux antipodes de celui que connaissent encore les « vulgum-pécus ».  L’aisance avec laquelle il utilise volontiers l’anglais plutôt que le français est un signe qui ne trompe pas.

Bref, parce qu’il est persuadé d’être dans le vrai, il ne changera pas de cap. Il va néanmoins essayer de concilier les attentes des gilets jaunes avec son indéfectible mission.  Pas facile…grâce lui soit rendue d’essayer.

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