Question de chemises

L’adjudant :  « ordre à tous les hommes de changer de chemise » Le soldat :  « mais mon adjudant nous n’avons qu’une chemise » L’adjudant : « m’en fous, changez entre vous »   

Cela résume la politique des Marcheurs.  Déshabiller Paul pour habiller Jacques. N’empêche que le nombre de chemises reste le même.  Le 28 septembre L’Insee confirmera que la dette de la France a dépassé les 100% du PIB. Pour ceux qui contestent le bienfondé du rapport entre dette et PIB cela représente quand même 2325 mds d’euros soit plus de 37000 euros par habitant. C’est peu pour certains, beaucoup pour la majorité. Heureusement il ne vient à personne l’idée qu’un jour il faudrait rembourser. La dette reste quelque chose d’abstrait dans l’esprit des gens.  C’est vrai, la dette italienne dépasse la nôtre mais elle est détenue en majorité par le peuple italien au contraire de la française dont les créanciers sont en majorité étrangers. Le risque n’est donc pas le même.

 Foin de sombres pensées, restons optimistes ce qui n’empêche pas d’observer que, si l’obsession du Président et de ses « Marcheurs » est, comme le demande Bruxelles, de descendre sous la barre des 3% de déficit,  le TSCG implique aussi de réduire d’un vingtième par an toute dette supérieure à 60% du PIB.

 Comme il est évident que la tonte des retraités et autres improductifs ne suffira pas à réduire la dette, il ne reste plus qu’à prier le Saint Esprit Européen pour qu’un trou de mémoire lui fasse oublier qu’une dette ne devrait pas servir à combler les déficits.