Lorsque la France a échangé son vieux Franc malade contre l’Euro naissant et pétant de santé, elle n’avait pas les épaules pour endosser cette monnaie : la France avait besoin de se muscler ! Peu encline aux exercices douloureux la France a, jusqu’à présent, compensé sa carence par la dette et le chômage.
La zone euro étant d’inspiration typiquement capitaliste (le meilleur de tous les mauvais systèmes) les gouvernements de gauche, enamourés d’Europe, sont à contre-emploi lorsqu’ils jouent le jeu de Bruxelles.
La scission, entre la gauche porteuse du bonheur des masses par la redistribution égalitaire de la richesse et celle qui prétend pouvoir y arriver par la voie du capitalisme, relève de la plus parfaite logique.
L’ancienne gauche renâclant à donner ses voix à la nouvelle, Manuel Valls l’y incite à grands coups de pied au derrière. Nous verrons bientôt ce que cela va donner.