--En programmant, une loi (par nature explosive) en fin de mandat de telle sorte qu’elle ne puisse apporter le moindre avantage à ce quinquennat.
--En confiant sa mise en œuvre à une ministre inexpérimentée qui, faute de mieux, se réfugie dans la leçon apprise et la langue de bois.
--En donnant en pâture, dans un mauvais timing, aux syndicats et aux médias un projet mal ficelé dressant contre lui une bonne part de la population active ayant un emploi.
--En redonnant du grain à moudre à une partie de la gauche qui dit son « ras le bol » de ce gouvernement.
--En obligeant le premier ministre à monter au créneau avec pour seul recours l’appui de la CFDT…
Stimulant, de surcroit, une bronca estudiantine, une telle accumulation de bévues pourrait avoir pour cause une certaine appétence au masochisme politique.
Honni soit qui mal y pense.